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Auteur/autrice : Le Blog Nutrition
Quel biscuit sec pour régime sans résidu ?
Vous vous demandez quel biscuit sec pour régime sans résidu choisir ? Ne cherchez plus ! Notre article vous offre un guide complet pour choisir les meilleurs biscuits secs dans le cadre de votre régime sans résidu.
Découvrez les critères à prendre en compte, les marques recommandées et les variétés de biscuits qui conviennent à votre alimentation spécifique. Apprenez comment sélectionner des biscuits secs délicieux et faciles à digérer, tout en respectant les restrictions alimentaires de votre régime sans résidu.
Table des Matières
Qu’est-ce qu’un régime sans résidu ?
Un régime sans résidu est une alimentation spécifique prescrite par les médecins pour certaines conditions de santé, notamment les troubles gastro-intestinaux. Ce régime implique la consommation d’aliments qui sont facilement digérés et qui minimisent les résidus non digérés dans le tube digestif.
Pourquoi choisir un biscuit sec ?
Les biscuits secs présentent plusieurs avantages qui les rendent parfaits pour une collation ou un complément alimentaire dans le cadre d’un régime sans résidu.
Avantages des biscuits secs
Facilité de consommation
Les biscuits secs sont faciles à manger et peuvent être consommés à tout moment de la journée, sans nécessiter de préparation particulière.
Durée de conservation
Ils ont une longue durée de conservation, ce qui les rend idéaux pour les personnes qui ont besoin d’options alimentaires durables.
Variété de saveurs
Les biscuits secs sont disponibles dans une variété de saveurs, ce qui signifie que vous n’avez pas à sacrifier le goût dans le cadre de votre régime.
Choix des biscuits secs pour un régime sans résidu
Pour les personnes suivant un régime sans résidu, il existe des options de biscuits secs spécifiques qui sont non seulement délicieuses, mais aussi bénéfiques pour leur santé.
Les biscuits à l’avoine sans résidus
Les biscuits à l’avoine sont une excellente option. L’avoine est un aliment facile à digérer et ces biscuits peuvent être une source d’énergie durable.
Les biscuits au riz soufflé
Ces biscuits sont également un bon choix car le riz est un aliment faible en résidus.
Les biscuits à la farine de riz
La farine de riz est une autre option pour préparer des biscuits secs adaptés à un régime sans résidu. Ces biscuits sont généralement plus légers et plus digestes.
Comment intégrer ces biscuits dans votre régime
Il est essentiel de savoir comment intégrer ces biscuits secs dans votre régime quotidien pour maximiser leurs avantages.
Consommation responsable
Tout d’abord, bien qu’ils soient adaptés à un régime sans résidu, il est important de les consommer avec modération pour éviter tout déséquilibre alimentaire.
Associations alimentaires
Associez ces biscuits avec d’autres aliments sans résidus pour un régime équilibré. Par exemple, vous pouvez les manger avec un smoothie à la banane pour le petit déjeuner, ou avec une soupe claire pour le dîner.
Conclusion de l’article “Quel biscuit sec pour régime sans résidu ?”
Choisir le bon biscuit sec pour un régime sans résidu peut sembler une tâche délicate, mais avec les bonnes informations et quelques suggestions, il est possible de trouver des options qui conviennent à vos goûts et à vos besoins alimentaires.
Questions Fréquentes
Qu’est-ce qu’un régime sans résidu ?
C’est un régime prescrit pour certaines conditions médicales qui implique la consommation d’aliments qui sont facilement digérés.
Pourquoi choisir un biscuit sec pour un régime sans résidu ?
Les biscuits secs sont faciles à manger, ont une longue durée de conservation et sont disponibles dans une variété de saveurs.
Quels sont les meilleurs biscuits secs pour un régime sans résidu ?
Les biscuits à l’avoine, au riz soufflé et à la farine de riz sont d’excellentes options pour un régime sans résidu.
Comment puis-je intégrer ces biscuits dans mon régime ?
Vous pouvez les consommer avec modération et les associer à d’autres aliments sans résidus pour un régime équilibré.
Est-ce que tous les biscuits secs sont adaptés à un régime sans résidu ?
Non, certains biscuits peuvent contenir des ingrédients qui ne sont pas compatibles avec un régime sans résidu. Il est important de toujours vérifier les ingrédients.
Quel yaourt choisir pour un régime sans résidu ?
Si vous vous demandez quel yaourt pour régime sans résidu choisir dans le cadre d’un régime sans résidu, sachez qu’il est préférable d’opter pour des yaourts nature, sans fruits ni grains entiers. Assurez-vous de vérifier les ingrédients pour éviter les yaourts avec des additifs ou des édulcorants artificiels qui peuvent perturber votre régime.
Quel yaourt pour régime sans résidu : un guide complet
Vous vous demandez quel yaourt pour régime sans résidu choisir ? Ne cherchez plus ! Notre article vous offre un guide complet pour trouver le yaourt idéal dans le cadre de votre régime. Découvrez les critères à prendre en compte, les marques recommandées et les variétés de yaourts adaptées à votre alimentation. Apprenez comment choisir des yaourts sans résidu qui sont à la fois délicieux et respectueux de vos besoins nutritionnels.
Cliquez maintenant pour accéder à notre guide détaillé et faites le meilleur choix de yaourt pour maintenir votre régime sans résidu tout en vous régalant !
Table des Matières
Qu’est-ce qu’un régime sans résidu ?
Un régime sans résidu est une diète spécifique destinée à réduire le volume et la fréquence de vos selles. Il se caractérise par la limitation, voire l’élimination, des aliments qui sont difficiles à digérer et à absorber par l’intestin, tels que les fibres.
Pourquoi choisir un régime sans résidu ?
Choisir un régime sans résidu peut s’avérer nécessaire pour diverses raisons médicales. Par exemple, si vous souffrez de maladies inflammatoires de l’intestin, de diverticulite, ou si vous vous préparez à une intervention chirurgicale intestinale. Il peut également être utile pour soulager temporairement les symptômes de diarrhée et de crampes abdominales.
Comment fonctionne un régime sans résidu ?
Un régime sans résidu fonctionne en limitant votre consommation de fibres, qui se retrouvent principalement dans les fruits, les légumes, les grains entiers et les légumineuses. Les fibres sont des substances que votre corps ne peut pas digérer complètement, ce qui signifie qu’elles passent plus ou moins intactes à travers votre système digestif, produisant des résidus.
Régime sans résidu tableau :
Catégorie Aliments à inclure Aliments à éviter Fruits et légumes Jus de fruits et de légumes sans pulpe Fruits et légumes crus, légumes à peau et graines Grains et céréales Pain blanc, riz blanc, pâtes blanches Pain complet, céréales complètes, grains entiers Protéines Viande maigre, volaille sans peau, poisson, œufs Viandes grasses, volaille avec peau, fruits de mer Produits laitiers Yaourt nature, yaourt à faible teneur en matières grasses Yaourt avec des morceaux de fruits ou des graines Boissons Eau, thé, café Boissons alcoolisées, boissons gazeuses Autres Huiles, graisses Aliments épicés, graines de sésame, noix et graines Ce tableau n’est qu’un guide général et peut varier en fonction des besoins individuels. Consultez toujours un professionnel de la santé avant de commencer un régime sans résidu.
Quel type de yaourt choisir pour un régime sans résidu ?
Yaourt nature
Le yaourt nature est un choix optimal pour un régime sans résidu. Il est généralement faible en fibres et peut être facilement digéré. De plus, il contient des probiotiques qui peuvent aider à maintenir la santé de votre système digestif.
Yaourt à faible teneur en matières grasses
Le yaourt à faible teneur en matières grasses est une autre option pour un régime sans résidu. Tout comme le yaourt nature, il est également faible en fibres et contient des probiotiques.
Avantages de ces yaourts pour le régime sans résidu
Les yaourts nature et à faible teneur en matières grasses sont à la fois nutritifs et faciles à digérer. Ils sont également une source importante de protéines, de calcium et de vitamine D, qui sont essentiels pour la santé des os.
Comment intégrer le yaourt dans votre régime sans résidu
Suggestions de petit déjeuner
Commencez votre journée avec un yaourt nature ou à faible teneur en matières grasses. Vous pouvez l’associer à des céréales sans résidu pour un petit déjeuner équilibré.
Suggestions de déjeuner et de dîner
Le yaourt peut également être utilisé comme base pour des sauces légères à utiliser dans vos plats de déjeuner et de dîner.
Conseils pour éviter l’ennui alimentaire
Changez de type de yaourt de temps en temps pour éviter l’ennui alimentaire. Vous pouvez également essayer d’ajouter des arômes naturels, comme la vanille ou la cannelle, pour varier les saveurs.
Précautions à prendre lors de l’adoption d’un régime sans résidu
Quand consulter un professionnel de la santé ?
Il est important de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un régime sans résidu. Ce type de régime peut entraîner une carence en nutriments essentiels s’il n’est pas correctement suivi.
Rester hydraté tout au long de votre régime
Une consommation adéquate de liquides est cruciale lors de l’adoption d’un régime sans résidu. Le yaourt peut aider à atteindre cet objectif, mais n’oubliez pas d’inclure également d’autres sources de liquides, comme l’eau et les tisanes.
Conclusion de l’article “Quel yaourt pour régime sans résidu”
Choisir le bon yaourt pour un régime sans résidu est crucial. Le yaourt nature et le yaourt à faible teneur en matières grasses sont d’excellentes options qui peuvent aider à maintenir votre système digestif en bonne santé tout en satisfaisant vos papilles gustatives. Cependant, n’oubliez pas de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un tel régime.
FAQ
Puis-je consommer du yaourt aux fruits dans un régime sans résidu ?
Non, le yaourt aux fruits contient généralement des morceaux de fruits qui sont riches en fibres et donc non recommandés dans un régime sans résidu.
Combien de yaourt puis-je consommer par jour dans un régime sans résidu ?
Cela dépend de votre tolérance personnelle et de vos besoins nutritionnels. Il est préférable de consulter un professionnel de la santé.
Le yaourt grec est-il approprié pour un régime sans résidu ?
Oui, le yaourt grec nature peut être une bonne option car il est généralement plus riche en protéines et faible en fibres.
Quels autres aliments puis-je consommer dans un régime sans résidu ?
D’autres options peuvent inclure le riz blanc, les pâtes blanches, le poulet sans peau, le poisson et les œufs.
Combien de temps puis-je suivre un régime sans résidu ?
Cela dépend de votre condition médicale spécifique. Certaines personnes peuvent avoir besoin de suivre ce régime pendant une courte période, tandis que d’autres peuvent devoir le suivre à long terme. Consultez toujours un professionnel de la santé.
Quel biscuit sec pour régime sans résidu ?
Dans le cadre d’un régime sans résidu, il est recommandé de choisir des biscuits secs simples, sans graines ni fruits secs. Les biscuits à base de farine blanche, comme les biscuits à thé ou les galettes de riz, peuvent être des choix appropriés. Cependant, il est toujours préférable de consulter un diététicien ou un professionnel de la santé avant d’intégrer de nouveaux aliments dans votre régime alimentaire.
Quelle est la bonne diététique du cycliste à adopter ?
Souhaitez-vous savoir comment booster vos performances en cyclisme ? C’est votre jour de chance. Comme dans tout sport, les 2 éléments essentiels sont l’entrainement et la nutrition. Ainsi, dans cet article, vous allez découvrir tout sur la diététique du cycliste.
La diététique du cycliste : les bases
Alors par où commencer ? Nous allons aller totalement sur des notions basiques. D’abord, il est important que vous sachiez ce que vous devez manger afin d’apporter le carburant nécessaire au fonctionnement de votre organisme.
Sachant cela, vous pouvez obtenir votre carburant à l’aide d’aliments issus des 3 groupes alimentaires qui constituent les macronutriments. Il s’agit bien des glucides, des lipides et des protéines. Néanmoins, n’oubliez pas les micronutriments qui ont un rôle vital à jouer dans notre organisme, ce dont nous parlerons juste après.
Ainsi, une bonne diététique du cycliste passe forcément d’abord par une bonne diététique tout court. Vous l’aurez donc compris, une bonne compréhension de chaque groupe alimentaire est essentielle.
Les glucides
Les glucides ou hydrates de carbone ou sucre représentent la source primaire de carburant de notre organisme. Ils sont naturellement stockés dans nos muscles et dans notre foie.
Concernant vos besoins hebdomadaires en glucides, ils dépendront du nombre de kilomètres parcourus par semaine. Aussi, d’autres facteurs tels que les exigences de votre mode de vie auront également une influence.
Toutefois, les scientifiques du sport recommandent un apport quotidien de 5 à 9 g de glucides pour chaque kilogramme pour un individu pas trop sportif. Bien entendu, ces chiffres ne servent que de bases référentes. À partir de là, il est important que vous puissiez faire les bons choix de glucides. Pas de panique ! Pas besoin de devenir un expert en glucide pour le faire.
En effet, il est important de se concentrer sur les glucides à faible index glycémique. En d’autres termes, les glucides à combustion lente tels que les céréales complètes, les fruits, et les légumes. Par ailleurs, il est recommandé de prendre plusieurs petites portions de glucides tout au long de la journée.
De cette façon, ces petites portions fourniront suffisamment d’énergie sans entraîner de baisse d’énergie. Un autre avantage de ce mode d’alimentation est que 90 minutes à deux heures après le repas, vous aurez probablement digéré votre apport et serez donc prêt à monter sur votre vélo.
Toutefois, des situations se présenteront dans lesquelles vous aurez besoin d’énergie instantanée. Ainsi, dans ces cas, il faudrait mieux se concentrer sur les glucides simples.
Voici une liste d’aliments sur lesquels les bases de la bonne diététique du cycliste, pour un apport en glucides, reposent :
- Fruits
- Grains
- Légumineuses
- Légumes
- Sucreries
- Lait / produits laitiers
- Alimentation spécifique au cyclisme
Lipides
Les lipides ou graisses représentent la source secondaire de carburant dans notre organisme. Ils sont utilisés plus sur les efforts de longue durée et ont plutôt une fonction structurale dans la composition des cellules. Vous saisissez donc toute l’importance des lipides dans la diététique du cycliste.
Par ailleurs, le type de graisse que vous choisissez est essentiel pour la santé, la performance et le maintien du poids. En effet, les graisses sont regroupées en « bonnes » et « mauvaises » graisses. Les bonnes graisses comprennent les graisses polyinsaturées (graisses oméga 3 et oméga 6) et les graisses mono insaturées (graisses oméga 9).
Les graisses saturées présentes dans les viandes et les aliments transformés doivent être limitées. En revanche, les graisses oméga 3 et 6 sont essentielles au maintien de la santé. Ainsi, il est primordial de savoir faire la différence entre les bonnes et mauvaises graisses.
Par ailleurs, les graisses saines aident à :
- Réduire l’inflammation
- Stimuler le métabolisme
- Réduire le mauvais cholestérol (LDL)
Concernant les apports, visez environ 20 g de bonnes graisses par jour est une bonne base référente.
Voici une liste d’aliments qui vous fourniront les graisses essentielles à votre organisme :
- Produits laitiers
- Graines
- Noix
- Huiles
- Viande
- Tofu
- Avocats
Protéines
Les protéines ont pour rôle de renouveler les tissus endommagés. On parle ici des tissus musculaires surtout, mais aussi des tissus de la peau et des os. Aussi, ils ont également un rôle primordial à jouer dans la synthèse et le transport des hormones et des enzymes.
Vous voyez donc toute l’utilité de cerner l’importance des protéines pour une bonne alimentation quotidienne du cycliste.
Tout comme pour les glucides, il est préférable de consommer une petite quantité de protéines à chaque repas. En effet, notre organisme n’a pas la possibilité de constituer des réserves de protéines et l’excédent est tout le temps évacué. Ainsi, cela permettra d’assurer un apport homogène tout au long de la journée.
Cependant, après les entrainements, il est impératif d’en consommer immédiatement après. Car, étant à la base, de tout plan nutritionnel de musculation, il faut un apport immédiat pour réparer les dégâts causés par l’effort physique.
Voici une liste d’aliments à même de vous apporter de bonnes protéines :
- Viandes
- Lait / produits laitiers
- Œufs
- Lentilles
- Fruits de mer
- Légumineuses
- Noix
- Quinoa
- Légumes
Vitamines et minéraux
Les vitamines ont un rôle primordial à jouer. Par exemple, elles peuvent aider à mieux assimiler certains macronutriments de certains aliments.
Par ailleurs, les vitamines B3 et D font partie des rares qui sont synthétisées par nos organismes. Par conséquent, il est important d’assurer un apport régulier en vitamines (celles qui ne sont pas synthétisées par notre corps).
Il en est de même pour les minéraux qui sont des travailleurs de l’ombre.
À présent que les bases de la nutrition sont couvertes, il est temps de savoir quoi consommer pour pédaler et se lancer à la poursuite de Christopher Froome ou de Tadej Pogacar.
Vous allez donc découvrir les bonnes pratiques de l’alimentation quotidienne du cycliste.Les bonnes pratiques de la diététique du cycliste : approfondissement
Que manger avant la course pour une bonne diététique du cycliste ?
Pour tirer le meilleur parti de votre entraînement, il est essentiel de se ravitailler correctement en glucide. Bien évidemment, le corps ne peut stocker qu’une quantité relativement faible de glucides. c’est pourquoi il est si important de s’alimenter régulièrement en glucides.
Les besoins quotidiens en glucides des cyclistes d’élite du Tour de France peuvent varier de 8 à 11 g par kilogramme de poids corporel. En d’autres termes, 480 à 660 g de glucides pour un cycliste de 60 kg.
Ainsi, une planification à ce niveau est vitale. En effet, le « pâturage » glucidique constant est le seul moyen pour les cyclistes de restaurer le glycogène musculaire.
L’alimentation quotidienne des cyclistes doit également être suffisamment variée. En effet, elle doit fournir suffisamment de protéines pour soutenir la réparation des muscles, des graisses polyinsaturées pour réduire les dommages causés aux muscles et des vitamines et minéraux pour aider la croissance et la réparation des cellules.
En gros, avant le départ, favorisez une prise de glucides, un peu de protéines et un minimum de graisses.
Ensuite, vous pouvez boire par dosette de l’eau ou une boisson à base d’électrolytes glucidiques.
Attention tout de même !!! 2 à 3 h avant la course, essayez d’éviter les éléments suivants qui sont susceptibles de vous causer des troubles digestifs :
- L’excès de fibres
- L’excès d’aliments gras
- Les aliments épicés
- L’excès de caféine
Pour finir, certains cyclistes utilisent des gels glucidiques afin de ne pas prendre de risque dans les heures qui précédent la course.
Quoi manger pendant l’épreuve dans le cadre de la bonne diététique du cycliste ?
Si votre entrainement ou votre course ne dépasse pas 90 min, vous n’aurez pas besoin d’un apport supplémentaire en glucides. Mais bon, vu qu’on doit rattraper Froome et Pogacar, nous allons devoir pédaler.
Dans ce cas de figure, il faut impérativement avoir un plan de ravitaillement. Ravitaillement en glucides, en eau, en solution électrolyte, en vitamines et en minéraux.
Ainsi, pour une bonne diététique du cycliste, des études suggèrent un apport entre 30 et 60 g de glucides par heure. En d’autres termes, 200 à 350 calories de glucides par heure.
La quantité de glucides que les gens peuvent consommer est très spécifique. En effet, certains ne peuvent pas digérer plus de 30 g par heure. Par contre, d’autres peuvent en prendre 60 g sans aucun problème gastro-intestinal.
Par conséquent, durant vos entrainements, commencez avec une dose de 30 g de glucides et augmentez progressivement au cours des trajets suivants pour savoir quelle quantité vous pouvez tolérer.
Toutefois, si vous pouvez tolérer 60 g, cela vous permettra d’être plus performant. Ainsi, il vaut donc la peine d’essayer d’habituer votre corps à cela.
Vous pouvez opter pour une boisson glucidique, un mélange d’eau et de gels ou de barres, ou un mélange des trois. Idéalement, plus votre trajet est long, plus vous aimerez miser sur les gels glucidiques plutôt que sur les aliments solides.
Buvez 1 à 1,5 litres de liquide par heure (eau et boisson glucidique électrolytique combinée). Un plan simple serait de prendre un gel toutes les 30 minutes (~200 cal par heure) et une bouteille de boisson pour sportifs par heure (100 cal par heure). Sirotez de l’eau avec le gel.
Aussi, assurez-vous que les produits utilisés contiennent des minéraux qui vous aideront à éviter les crampes. Il s’agit du :
- Sodium
- Potassium
- Chlorure
Après la course, que faut-il prendre ?
Les 20 premières minutes après une épreuve sont la période de ravitaillement optimale. En effet, c’est pendant cette période que les nutriments sont absorbés plus efficacement et transportés vers les réserves musculaires. Il s’agit de la fenêtre métabolique.
C’est un moment important pour la prochaine étape ou le prochain entrainement. Il ne faut absolument pas le rater. L’objectif premier ici pour le cycliste et de faire des recharges de manière qualitative et quantitative.
En termes techniques, le but est de :
- Renflouer les réserves énergétiques de glycogène musculaire et hépatique. Quitte à favoriser les phénomènes de surcompensation
- Favoriser l’hydratation cellulaire et la mise à niveau des vitamines et minéraux de l’organisme
- Favoriser le processus de reconstruction des fibres et tissus endommagés
- Favoriser la diminution de la concentration des déchets produits par l’effort
- Favoriser un bon équilibre acido-basique
Ainsi, une bonne pratique de la diététique du cycliste voudrait que vous axiez votre alimentation sur la prise de glucides. Et cela, afin de renflouer les réserves glycogéniques au niveau hépatique (dépendant plus du fructose) et au niveau musculaire (dépendant du glucose).
Aussi, l’apport de protéines est primordial. En effet, il permet de stimuler l’anabolisme des cellules endommagées et de limiter le catabolisme. En d’autres termes, il stimule la construction des cellules endommagées et limite leur destruction.
Les recherches indiquent que le ravitaillement idéal serait de l’ordre de 1 g de glucides par kg de poids. Ainsi, une alimentation de 70 g de glucides pour un cycliste de 70 kg est parfaite. La combinaison de cette ration avec 10 g de protéines réduira le risque de blessure, facilitera la récupération musculaire et réduira les douleurs musculaires.
Voici quelques aliments qui vous seront utiles pour récupérer après une longue course :
- Boisson à base de lait
- Smoothie enrichi en protéines de lactosérum ou de soja
- Pomme de terre
- Haricots
- Formule de récupération spécialisée
Concernant, les formules spécialisées, certaines vous permettent de bénéficier d’ingrédients tels que la glutamine et le colostrum, deux protéines qui peuvent apporter un soutien immunitaire supplémentaire après des séances d’entraînement ou des courses intenses.
Le meilleur conseil pour la fin pour un bon plan nutritionnel
Nous n’avons évoqué que sommairement le point de l’hydratation dans cet article. Et pourtant, il est capital. En fait, si vous comptez le négliger, vous pouvez juste tout laisser tomber en même temps.
Boire suffisamment de liquide permet non seulement de mieux pédaler, mais aussi d’avoir un meilleur niveau d’énergie. En fait, si vous avez déjà ressenti cette sensation de tête embrumée après une longue course, c’est généralement un signe qu’il faut boire.
Il est recommandé de boire entre 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour une personne qui ne fait pas d’activité physique. Il est évident que les cyclistes devront boire plus afin de compenser les pertes liées aux efforts.
Un moyen facile pour déterminer vos besoins est de vous peser avant et après vos entrainements. Ainsi, pour chaque kilo perdu, vous avez besoin d’un litre d’eau supplémentaire.
Par exemple, si un trajet de 120 minutes vous laisse 1 kg de moins, il vous suffit de rajouter 1 l d’eau pour rééquilibrer les niveaux d’eaux.
Et c’est très important, car avec seulement 1 % de déshydratation, les performances diminuent de 10 %. Ce n’est pas le meilleur moyen de concurrencer Pogacar.
Vous avez tout pour déloger ces 2 mastodontes du cyclisme, il ne vous reste plus qu’à pédaler, pédaler et encore pédaler.
En conclusion, la diététique du cycliste
Il n’y a pas de secret. Les glucides sont essentiels dans l’alimentation quotidienne du cycliste. Toutefois, sans les autres nutriments et une bonne hydratation, vous ne franchirez pas la ligne d’arrivée. En fait, vous risquez même de finir à l’hôpital. Et cela est valable pour tous les êtres humains qu’ils fassent des activités physiques ou pas.
Le conseil pour la fin, servez-vous de ce guide comme base référente et testez et adaptez votre plan nutritionnel durant les entrainements. En effet, les besoins de chacun sont spécifiques.
Ne soyez pas peureux et aimez la compétition en aidant d’autres passionnés du cyclisme à exceller en partageant cet article !
Questions Fréquentes
Quelle est l’importance d’une bonne diététique pour les cyclistes ?
Une bonne diététique est cruciale pour les cyclistes car elle fournit l’énergie nécessaire, favorise la récupération musculaire, améliore les performances et soutient la santé globale.
Quels sont les nutriments clés pour les cyclistes ?
Les nutriments clés pour les cyclistes comprennent les glucides, les protéines, les graisses saines, les vitamines, les minéraux et l’hydratation adéquate.
Quels sont les meilleurs aliments riches en glucides pour les cyclistes ?
Les meilleurs aliments riches en glucides pour les cyclistes comprennent les pâtes, le riz, les pommes de terre, les fruits, les légumes et les céréales complètes.
Quel est le rôle des protéines dans l’alimentation d’un cycliste ?
Les protéines sont essentielles pour la récupération et la réparation musculaire chez les cyclistes. De bonnes sources de protéines comprennent la viande maigre, les produits laitiers, les légumineuses et les sources végétales comme le tofu.
Quels types de graisses sont recommandés pour les cyclistes ?
Les cyclistes ont besoin de graisses saines telles que les avocats, les noix, les graines, les huiles végétales et les poissons gras, qui fournissent des acides gras essentiels et aident à maintenir la santé cardiovasculaire.
Quels sont les meilleurs aliments pour l’hydratation des cyclistes ?
Les meilleurs aliments pour l’hydratation des cyclistes sont l’eau, les boissons isotoniques, les fruits juteux, les légumes hydratants et les soupes légères.
Faut-il prendre des suppléments nutritionnels en tant que cycliste ?
La plupart des cyclistes peuvent obtenir tous les nutriments nécessaires à partir d’une alimentation équilibrée, mais dans certains cas, des suppléments tels que les électrolytes, les protéines en poudre ou les vitamines peuvent être bénéfiques. Il est préférable de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour des conseils personnalisés.
Quel est le meilleur moment pour manger avant et après une sortie à vélo ?
Il est recommandé de consommer un repas riche en glucides 2 à 3 heures avant une sortie à vélo pour avoir suffisamment d’énergie. Après la sortie, il est important de consommer des aliments riches en protéines et en glucides pour la récupération musculaire.
Comment gérer la nutrition pendant de longues sorties à vélo ?
Pendant de longues sorties à vélo, il est crucial de s’hydrater régulièrement, de consommer des aliments riches en glucides pour maintenir l’énergie et de prendre des collations légères et faciles à digérer pour éviter les fringales.
Existe-t-il des stratégies de nutrition spécifiques pour les cyclistes en compétition ?
Oui, pour les cyclistes en compétition, il est recommandé de s’entraîner avec les stratégies de nutrition avant la course, de consommer des repas riches en glucides la veille de la compétition, de planifier les ravitaillements en fonction de la durée de la course et de choisir des aliments faciles à consommer et à digérer pendant la compétition.
Comment optimiser la récupération après une sortie à vélo ?
Pour optimiser la récupération après une sortie à vélo, il est conseillé de consommer des aliments riches en protéines et en glucides dans les 30 minutes suivant l’effort, de s’hydrater adéquatement, de se reposer et de privilégier des aliments anti-inflammatoires pour favoriser la réparation musculaire.
Y a-t-il des aliments à éviter avant une sortie à vélo ?
Avant une sortie à vélo, il est préférable d’éviter les aliments riches en graisses saturées, en fibres insolubles ou en épices fortes, car ils peuvent provoquer des problèmes digestifs pendant l’effort.
Quelle est l’importance de l’hydratation pendant une sortie à vélo ?
L’hydratation pendant une sortie à vélo est essentielle pour maintenir la performance, prévenir la déshydratation et maintenir l’équilibre électrolytique. Il est recommandé de boire régulièrement toutes les 15 à 20 minutes, même si vous n’avez pas soif.
Faut-il ajuster sa nutrition en fonction de la durée et de l’intensité de la sortie à vélo ?
Oui, il est important d’ajuster sa nutrition en fonction de la durée et de l’intensité de la sortie à vélo. Les sorties plus longues nécessitent une consommation plus élevée de glucides et une attention particulière à l’hydratation.
Est-il recommandé de consulter un nutritionniste pour optimiser sa diététique de cycliste ?
Il peut être bénéfique de consulter un nutritionniste spécialisé dans le sport pour obtenir des recommandations personnalisées en fonction de vos besoins, de votre niveau d’activité et de vos objectifs en tant que cycliste.
Les 9 super-aliments pour réussir son triathlon
Il est certain que vous connaissez les trois disciplines du triathlon : la natation, le cyclisme et la course à pied. Toutefois, il existe une quatrième discipline que les athlètes ont tendance à négliger, et c’est la nutrition. Pourtant, connaitre les 9 super-aliments pour réussir son triathlon peut faire la différence entre une place sur le podium et une place parmi ceux qui n’ont jamais franchi la ligne d’arrivée.
Dans cet article, vous allez d’abord découvrir les nutriments essentiels à l’organisme d’un triathlète avant de faire un bref tour d’horizon sur les super-aliments capables de vous apporter le maximum de ces nutriments. Bâtissez donc votre QI nutritionnel d’endurance grâce aux conseils ci-dessous et préparez-vous à votre meilleure saison de triathlon.
Le triathlon : comment ça se vit exactement ?
Le triathlon combine trois disciplines qui sont la natation, le cyclisme et la course à pied en une seule épreuve. De plus, il est un sport qui voit s’affronter des athlètes professionnels de différents âges et niveaux de formes physiques. Par conséquent, le type d’entraînement pour une épreuve de triathlon dépendra de multiples facteurs.
Les séances d’entraînement comprennent généralement des séances de vitesse tout au long de la semaine de travail, puis des séances d’aérobie plus longues pendant le weekend. Les séances d’aérobie sont des séances qui comprennent deux ou plusieurs étapes de triathlon. Par exemple, une séance de cyclisme suivie d’une séance de course à pied.
La saison morte d’un triathlète se situe généralement pendant les mois d’hiver. Ainsi, un athlète peut choisir de s’y reposer plus longtemps ou d’utiliser ce temps pour se constituer une base d’entraînement. On appelle généralement cette saison la « saison foncière« . Et c’est cette base qui servira au triathlète que vous êtes d’améliorer votre capacité aérobie à l’approche de la saison des courses. Il y aura souvent une phase de récupération active plus longue après une course de triathlon sur une longue distance.
Votre guide diététique pour viser le podium
Avant de s’attarder sur les super-aliments pour triompher au triathlon, il serait préférable que vous ayez déjà un aperçu de la ligne diététique que devrait respecter un triathlète. Même si, la nourriture est importante le jour de la course, c’est généralement ce que vous mangez en dehors des épreuves sportives qui contribue le plus à votre santé et à votre performance. De ce fait, en vous concentrant sur une alimentation quotidienne saine, vous aidez votre corps à maximiser les adaptations à l’entraînement et à la récupération tout au long de la saison.
En pratique, le régime alimentaire d’un triathlète n’est pas loin des recommandations habituelles en matière d’alimentation saine. Néanmoins, gardez à l’esprit que vous devez manger plus pendant la saison active et moins pendant la saison morte afin de tenir compte des variations dans la production d’énergie.
Vous pourriez donc diviser votre régime alimentaire pour le triathlon en trois piliers essentiels. Ces concepts peuvent sembler plus faciles à appliquer en théorie qu’en pratique, mais si vous vous y tenez, cela vous servira énormément.
- Mangez des repas et des en-cas nutritifs composés essentiellement d’aliments complets.
- Savourez des friandises de temps en temps, mais ne sur-compensez pas vos séances d’entraînement (en d’autres termes, ne pas en prendre en excès sous prétexte que vous avez fourni un effort conséquent).
- Maintenez un poids sain tout en modelant votre corps et faites des exercices qui vous prépareront au triathlon.
Par ailleurs, notez bien que tous ces conseils sur l’alimentation d’un triathlète s’appliquent aussi pour l’alimentation d’un coureur.
Les macronutriments que doivent vous apporter vos super-aliments.
Chacun des trois macronutriments (glucides, protéines et lipides) joue un rôle important dans le régime alimentaire d’un triathlète. Ajoutons y également les vitamines et minéraux. Ainsi, vos super-aliments doivent être en mesure de vous apporter un mélange sain de ces macronutriments. Toutefois, gardez à l’esprit qu’il n’y a pas de règle figée concernant la quantité exacte de chaque macronutriment dont votre corps a besoin. En effet, elle varie en fonction de votre génétique, de votre régime d’entraînement et de vos éventuelles pathologies.
Glucides
Visez 45 à 60 % de glucides par rapport à votre apport calorique total. En d’autres termes environ 3 à 12 grammes de glucides par kilogramme de poids corporel. Ainsi, les glucides simples comme les bananes doivent être consommés au moins 30 minutes avant votre séance d’entraînement. Et pour un exercice intense de plus d’une heure, essayez des glucides à absorption rapide comme les gels ou les barres.
Protéines
Visez 10 à 30 % de protéines par rapport à votre apport calorique total. En d’autres termes 0,8 à 1 gramme par kilogramme de poids les jours de repos. En revanche, vous pouvez passer à 1,7 à 2 grammes par kilogramme lorsque vous vous entraînez plus de quatre heures par jour. Sachez tout de même que le choix du moment de la consommation de protéines est important. Dans la mesure où, votre corps n’a pas cette capacité à stocker les protéines, il faut en consommer tout au long de la journée, et idéalement dans les deux heures qui suivent l’entraînement pour bien récupérer. On appelle ces 2 heures qui suivent un entrainement la « fenêtre métabolique« .
Ainsi, les protéines servent à réparer les tissus endommagés et bâtissent la structure musculaire. D’où le fait que les protéines soient la base de l’alimentation de tout programme de musculation.
Graisses
Viser 20 à 35 % de graisses par rapport à votre apport calorique total. La graisse est importante pour la fonction nerveuse, la protection des organes, et est une source d’acides gras. Cependant, si la performance et l’atteinte d’un nouveau record personnel sont vos objectifs, un régime riche en graisses peut vous ralentir.
En gros, la plupart des triathlètes s’en sortiront bien en utilisant ces fourchettes recommandées. Toutefois, vous pouvez comparer votre consommation de macronutriments à ces chiffres. Ainsi, si vos résultats sont différents, vous pourriez modifier votre régime alimentaire afin de voir s’il soutient mieux vos entrainements. Maintenant que vous avez une bonne compréhension de la ligne diététique à respecter pour un triathlète, voyons les super-aliments qui pourraient vous aider.
Les 9 super-aliments pour réussir votre triathlon
Voici une liste non-exhaustive de quelques super-aliments qui devraient constituer la base de votre alimentation pour un bon triathlon :
Eau
L’eau est évidemment le super-aliment par excellence et constitue le moyen le plus naturel de rester hydraté. De même, l’eau a l’avantage d’être efficace et bon marché.
L’hydratation est d’une importance cruciale. Ainsi, même une légère déshydratation pourrait entraîner une baisse importante de vos performances. De plus, pendant une séance d’entraînement, vous ne ferez que perdre davantage d’eau corporelle. Gardez donc une bonne hydratation pour tirer le meilleur parti de vos séances d’entraînement. Une bonne hydratation vous aidera également à éviter les rhumes et les rhinites qui pourraient perturber votre programme d’entraînement.
Buvez environ deux litres par jour. Si votre urine est jaune foncée c’est que vous ne buvez pas assez d’eau.
Avoine
La farine d’avoine a une teneur élevée en fibres solubles, est riche en glucides complexes, est une bonne source de protéines et a un faible indice glycémique. Par conséquent, la consommation d’avoine permet une libération soutenue d’énergie dans le sang, un impératif pour les coureurs. De plus, les flocons d’avoine offrent à votre corps une dose régulière de vitamines B et sont riches en minéraux et en antioxydants. On attribue à l’avoine le mérite de maintenir un bon niveau de cholestérol dans l’organisme et l’avoine est reconnu comme l’un des super-aliments les plus nourrissants pour le corps, en particulier pour les athlètes.
Cerises
Les cerises sont l’un des fruits les plus riches en antioxydants et offrent un large éventail de bienfaits pour la santé, ainsi que des avantages en termes de performance et de récupération pour les athlètes.
Des recherches ont montré que les coureurs qui consommaient du jus de cerise acidulé, deux fois par jour pendant toute la semaine, avaient remarquablement moins de douleurs musculaires après une course de longue distance. Ainsi, les bienfaits récupérateurs des cerises pourraient s’expliquer par une forte présence de composants anti-inflammatoires naturels.
Poissons
Le mot « graisses » est devenu un vulgaire mot de nos jours. Bien qu’il soit vrai que certaines graisses soient mauvaises pour la santé (les graisses saturées et Trans), les scientifiques ont pris conscience ces dernières années que les acides gras oméga 3, 6 et 9 sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Ainsi, si votre alimentation contient le bon mélange d’acides gras essentiels, vous serez mieux à même de faire face au stress physique ou mental.
Les poissons gras tels que le saumon et les sardines contiennent des acides gras essentiels : les omégas 3. Une alimentation riche en poisson a des effets bénéfiques à long terme sur la santé et aide l’organisme à faire face au stress dû à un entraînement intensif. Ceci étant dit, essayez de manger 2 à 3 portions de poisson par semaine, dans des sandwiches ou dans des plats de riz et/ou de pâtes.
Curcuma et curry
Si vous voulez atténuer les douleurs post entraînement, songez au curry. Des études ont montré que la curcumine, l’agent phyto-chimique qui donne au curcuma et à la poudre de curry leur éclat jaune caractéristique, peut atténuer les douleurs musculaires après l’exercice. D’où l’utilisation de la curcumine qui utilise son pouvoir anti oxydant pour contrer l’augmentation de l’inflammation musculaire.
Toutefois, il faut savoir que la poudre de curry peut contenir différentes doses de curcumine. De ce fait, pour obtenir un effet anti-inflammatoire plus important, essayez d’incorporer du curcuma frais ou en poudre dans vos menus après vos exercices. Vous pouvez également vous tourner vers le nombre croissant de produits au curcuma infusés sur le marché.
Œufs
Ils sont bon marché, ils sont savoureux, et chaque œuf constitue une véritable mine d’or en matière de nutriments. Ainsi donc, un seul œuf, que vous trouverez le plus souvent à l’épicerie du coin, contient 7 grammes de protéines complètes. Cela signifie donc, qu’il contient les huit acides aminés essentiels nécessaires à la construction et au maintien des muscles. Vous comprenez donc la raison pour laquelle les œufs figurent parmi cette liste de super-aliments recommandés pour le triathlon.
Les œufs sont un élément de base du régime alimentaire de nombreux athlètes. Ils sont également faciles à transporter, ce qui en fait un excellent en-cas après une séance d’entraînement. Faites-en bouillir un bon nombre, ainsi vous obtiendrez un en-cas sain et facile à transporter.
Bananes
Les bananes sont incontournables dans le programme hebdomadaire de tout athlète. De plus, elles sont savoureuses, constituent un excellent complément aux smoothies, sont facilement transportables et peuvent même couvrir vos besoins quotidiens en sucres.
Ajoutons également qu’elles sont chargées en potassium, qui permet de maintenir votre taux de sucre dans le sang, et qui vous protège contre l’hypertension. Pour finir, elles vous donnent un coup de fouet énergétique grâce aux 30 grammes de glucides qu’elles contiennent.
Les bananes peuvent ainsi aider les athlètes à améliorer leurs performances lorsqu’elles sont consommées avant, pendant et après les entraînements ou les compétitions.
Patates douces
Elles sont riches en glucides à digestion lente, ce qui permet d’obtenir un état énergétique stable sur une longue période.
Bien sûr que le riz et les pâtes complètes peuvent également être excellents en termes d’apport en glucides pendant la journée. Toutefois, les patates douces sont accompagnées d’une poignée de vitamines ; vitamines que n’ont pas le riz et les pâtes complètes.
Ainsi, sa couleur orange vif montre sa riche teneur en bêta-carotène. De plus, les patates douces fournissent au corps des fibres, de la vitamine A, de la vitamine C et même, de la vitamine B.
Vous y trouverez également un peu de protéines (4 g par tasse) et de fibres (7 g par tasse), deux éléments essentiels pour tous ceux qui pratiquent des sports d’endurance.
Haricots et légumineuses
Enfin, pour finir cette liste de super-aliments, les haricots sont une combinaison naturelle de protéines et de glucides. Surtout, pour ceux qui ne mangent pas de viande, c’est la solution idéale. De plus, ils sont très abordables économiquement parlant.
Ainsi, les haricots sont riches en fibres et contiennent 7 à 8 grammes de fibres par demi-tasse. Cela contraste fortement avec le poulet ou la viande, qui contiennent peu de fibres. Enfin et surtout, les haricots ont un faible indice glycémique et sont riches en vitamines et minéraux. Cela signifie qu’ils sont lents à digérer, qu’ils offrent une énergie soutenue et qu’ils aident le moteur de votre corps à bien tourner.
En bref : les super-aliments pour réussir son triathlon
En somme, pour triompher au triathlon, il vous incombe de vous occuper de votre corps et il n’y a rien de plus important que de l’alimenter correctement. De ce fait, il est impératif que vous ayez un programme de nutrition qui vous permette d’apporter à votre organisme tous les nutriments essentiels. Et pour cela, il existe des super-aliments spécifiques qui vous aideront à faire de votre corps une machine rodée pour le triathlon. Gardez toujours à l’esprit que nous sommes ce que nous mangeons.
N’hésitez surtout pas à laisser en commentaires d’autres super-aliments qui vous ont aidé à maximiser vos performances en course d’endurance.
Questions Fréquentes
Qu’est-ce qu’un super-aliment et quels avantages cela peut-il apporter à un triathlète ?
Un super-aliment est un aliment dense en nutriments et bénéfique pour la santé. Pour un triathlète, les super-aliments fournissent des nutriments essentiels, favorisent la récupération, renforcent le système immunitaire et améliorent les performances sportives.
Pourquoi les baies sont-elles considérées comme un super-aliment pour les triathlètes ?
Les baies, comme les framboises, les mûres et les myrtilles, sont riches en antioxydants, en vitamines et en fibres, ce qui aide à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs, favorise la récupération musculaire et améliore l’endurance.
Quels sont les bienfaits des graines de chia pour les triathlètes ?
Les graines de chia sont riches en oméga-3, en fibres, en antioxydants et en minéraux essentiels, ce qui favorise la santé cardiovasculaire, l’hydratation, la régularité digestive et l’énergie durable.
Pourquoi les épinards sont-ils bénéfiques pour les triathlètes ?
Les épinards sont riches en fer, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, ce qui favorise la santé globale, la production d’énergie et la récupération musculaire chez les triathlètes.
Quels sont les avantages des amandes pour les triathlètes ?
Les amandes sont une excellente source d’énergie grâce à leur teneur en graisses saines, en protéines et en fibres. Elles contribuent également à la santé cardiaque et à la récupération musculaire.
Comment les bananes peuvent-elles aider les triathlètes à réussir ?
Les bananes sont riches en glucides, en potassium, en vitamines et en fibres, ce qui en fait un aliment idéal pour l’énergie, la régulation de l’hydratation et la prévention des crampes musculaires chez les triathlètes.
Pourquoi les avocats sont-ils recommandés pour les triathlètes ?
Les avocats sont riches en graisses saines, en fibres, en vitamines et en minéraux, ce qui favorise la satiété, la santé cardiaque et l’absorption des nutriments chez les triathlètes.
Quels sont les bienfaits des patates douces pour les triathlètes ?
Les patates douces sont riches en glucides complexes, en fibres, en vitamines et en minéraux, ce qui fournit une énergie durable, favorise la récupération musculaire et aide à maintenir un bon équilibre glycémique pour les triathlètes.
Comment le saumon sauvage et les œufs peuvent-ils être bénéfiques pour les triathlètes ?
Le saumon sauvage est riche en protéines, en acides gras oméga-3 et en vitamines, ce qui favorise la récupération musculaire, réduit l’inflammation et améliore les performances athlétiques. Les œufs sont une excellente source de protéines de haute qualité, de vitamines et de minéraux essentiels, soutenant ainsi la récupération et le développement musculaire chez les triathlètes.
Comment intégrer ces super-aliments dans l’alimentation d’un triathlète ?
Les super-aliments peuvent être intégrés dans l’alimentation d’un triathlète de différentes manières, comme les ajouter aux smoothies, les inclure dans les salades, les incorporer dans les repas principaux ou les consommer comme collations avant et après l’entraînement.
Existe-t-il d’autres super-aliments bénéfiques pour les triathlètes ?
Oui, il existe de nombreux autres super-aliments bénéfiques pour les triathlètes tels que les graines de lin, les noix, les grenades, les légumineuses, les légumes-feuilles, le curcuma, les baies de goji, le chocolat noir et les algues marines.
Faut-il consommer ces super-aliments exclusivement pour réussir son triathlon ?
Les super-aliments sont des ajouts bénéfiques à une alimentation équilibrée pour les triathlètes, mais ils ne doivent pas être consommés exclusivement. Une alimentation globale variée et équilibrée est essentielle pour répondre à tous les besoins nutritionnels.
Peut-on obtenir les mêmes avantages en utilisant des suppléments alimentaires ?
Les suppléments alimentaires peuvent être une option pratique pour compléter l’alimentation, mais il est préférable d’obtenir les nutriments à partir d’aliments entiers chaque fois que possible, car ils offrent une meilleure biodisponibilité et une gamme plus complète de nutriments.
Est-il nécessaire de consulter un nutritionniste pour inclure ces super-aliments dans son régime alimentaire de triathlète ?
Bien qu’il ne soit pas obligatoire, il est recommandé de consulter un nutritionniste ou un diététicien spécialisé dans les sports d’endurance pour obtenir des conseils personnalisés sur l’inclusion de super-aliments dans votre régime alimentaire de triathlète, en fonction de vos besoins et de vos objectifs spécifiques.
Gérer sa nutrition pendant un triathlon Ironman
Vous vous préparez pour un triathlon Ironman et vous souhaitez optimiser votre nutrition ? Découvrez notre article sur la gestion de la nutrition pendant un triathlon Ironman ! Nous partageons des conseils essentiels pour vous aider à maintenir un niveau d’énergie élevé, à hydrater votre corps et à soutenir vos performances pendant cette épreuve intense.
Ainsi, dans cet article vous découvrirez tout sur l’alimentation à mettre en oeuvre pendant votre épreuve. Avant de poursuivre la lecture de cet article, nous vous invitons à d’abord lire notre autre article sur la nutrition à adopter en amont de votre Ironman. Allons y, il est temps de s’alimenter pour le triathlon.
Que faut-il manger et en quelle quantité pour un triathlon distance ironman ?
Les glucides sont la source de carburant la plus importante pour les athlètes d’endurance. Conséquemment, il est bon de savoir la quantité de glucides qui se trouvent dans vos aliments. Vérifiez donc la quantité de glucides présente dans les aliments que vous sélectionnez. Assurez vous qu’elle représente au moins 60% de l’aliment en question.
Aussi, il existe une foule de produits qui ont été conçus spécialement pour des triathlons distance ironman. On parle ici de produits tels que : gels, aliments à mâcher, barres énergétiques, etc.
Toutefois, la meilleure pratique consiste à sélectionner des produits qui contiennent de multiples sources de glucides (glucose et fructose). En effet, ce mélange de glucides favorise une meilleure absorption. A titre d’exemple, vous pouvez essayer le sirop de maïs qui est un très bon équilibre entre glucose et fructose.
Un petit conseil professionnel : vérifiez quelle alimentation sera fournie sur tout le long du triathlon distance ironman. Ainsi, cela vous permettra de savoir où vous vous ravitaillerez en énergie.
La quantité d’aliments que vous devez manger est une question d’équilibre. En effet, il faudra trouver le bon mix entre apporter les nutriments nécessaires et ne pas consommer d’aliments en excès. En effet, trop peu de calories, et vous risquez d’être sous-performant. D’un autre côté, trop de calories et vous pourriez avoir des problèmes gastro-intestinaux, car votre intestin est incapable de bien assimiler les aliments, notamment durant la course.
Quelle quantité de glucides puis-je consommer par heure ?
Les recherches indiquent que 60 à 90 g par heure est la quantité optimale, mais cela variera en fonction des circonstances.
Ainsi, 45 g par heure est un bon point de départ pour expérimenter sur la course. Ensuite, augmenter cette consommation progressivement jusqu’à 60 g par heure ou plus si vous le pouvez. Voyez comment votre corps réagit et adaptez-vous en conséquence. C’est pourquoi, il est très important de tester votre nutrition en amont de votre course. Retenez cette règle de base : on ne teste jamais sa nutrition le jour J. En effet, vous pourriez ne pas digérer votre nouveau gel ou être intolérant à votre nouvelle boisson isotonique.
Toutefois, si vous comptez dépasser 60 g/h, vous devrez utiliser des produits contenant à la fois du glucose/maltodextrine et du fructose. En effet, ces différents types de sucre sont absorbés dans le sang par des voies différentes.
Les recherches suggèrent que 60 g par heure est le maximum pour le glucose, mais que jusqu’à 30 g de fructose peuvent être absorbés en même temps.
Combien de calories dois-je consommer ?
Lors d’un triathlon distance ironman, il est peu probable que vous ne consommiez que des glucides simples sous forme de gels et de boissons pour sportifs. Vous aurez probablement envie d’aliments solides.
Toutefois, il est important de ne pas abuser des aliments solides, sinon vous risquez de passer un mauvais moment gastro-intestinal. Aussi, tachez d’en consommer spécifiquement durant l’épreuve du vélo.
Un guide utile pour la consommation de calories est de 4 à 5 calories (kcal) par kg et par heure sur le vélo. Par exemple, un homme de 75 kg qui prendrait 6 heures pour faire les 180 km de vélo pourrait prévoir de manger/ boire 300-375 kcals x 6 = 1800-2250 kcals pendant cette période.
Ainsi, avec 4 kcals par gramme (selon le CERIN), les glucides devraient représenter 80 à 90 % de votre apport calorique. Le reste provient donc des protéines et des graisses. Entraînez-vous à manger toute une gamme d’aliments solides pendant vos longs trajets d’entraînement afin d’évaluer votre tolérance individuelle à ces aliments.
Que faut-il boire et en quelle quantité lors d’un triathlon distance ironman ?
L’eau
Lorsque vous faites de l’exercice, vous perdez des liquides par la sueur, la respiration, l’oxydation des aliments, et par la production de déchets corporels. Par ailleurs, un faible pourcentage de perte de fluides corporels peut être nuisible à la fois à vos performances et à votre santé générale.
Ainsi, lorsque vous participez à un triathlon distance ironman, vous devez commencer l’épreuve en étant bien hydraté. Puis, vous devez remplacer l’eau ainsi que les électrolytes (sodium, potassium, magnésium) perdus en buvant des boissons isotoniques. Il s’agit de boissons qui comprennent un rapport optimal entre eau et electrolytes : parfait pour combler vos pertes de liquides.
Toutefois, la vitesse à laquelle vous transpirez dépend de nombreux facteurs. Elle peut varier en fonction de l’individu, du niveau d’effort, et des conditions environnementales. En effet, de petits changements de température et d’humidité peuvent augmenter la quantité de sueur produite.
Cela étant dit, votre objectif en course distance ironman est de boire régulièrement avant que vous n’ayez soif tout en prenant en compte votre taux de transpiration. Attention tout de même, il n’est pas conseillé d’apporter plus de fluides que vous en perdez. Heureusement, il est relativement facile de déterminer votre taux de transpiration à la maison. Par exemple, vous pouvez utiliser une balance pour vous peser avant et après les entraînements.
Conseil de pro : calculez votre taux de transpiration en suivant les étapes de cet article. N’oubliez pas de faire un test sur le vélo et la course à pied pour comparer vos notes. Essayez également de faire le test dans des conditions environnementales similaires à celles prévues le jour de la course.
Les électrolytes
N’oubliez pas que vous ne perdez pas seulement de l’eau lorsque vous transpirez, mais aussi des électrolytes. Par exemple, le sodium est un électrolyte d’une importance capitale surtout pour les athlètes qui transpirent beaucoup. En effet, comparé aux autres électrolytes, il a la plus forte concentration dans la transpiration.
En revanche, il n’est pas aisé de déterminer vos pertes en sodium pendant les entraînements à la maison. Bien que des tests en laboratoire soient disponibles, vous pouvez toutefois expérimenter différents niveaux d’apport en électrolytes pendant l’entraînement afin d’évaluer ce qui fonctionne pour vous.
En règle générale, lors d’un triathlon distance ironman en saison chaude et humide, les athlètes doivent bénéficier d’un apport en sodium de 500 à 1 000 milligrammes par heure.
Pour cela, de nombreux produits de nutrition et d’hydratation contiennent du sodium. Ainsi, assurez-vous de vérifier les étiquettes des produits pour savoir quelle quantité de sodium vous apportez à votre organisme.
Testez tout à l’entraînement
Les séances de simulation de course pendant l’entraînement et les courses de moindre priorité sont le moment idéal pour tester vos plans de nutrition et d’hydratation. Ainsi, cela vous permettra de vous assurer que votre corps réagit correctement à l’intensité de la course.
Une bonne approche consiste à commencer par un apport plus faible en glucides que les apports recommandés. De ce fait, si vous n’éprouvez pas de problèmes intestinaux, augmentez l’apport lors de la séance suivante jusqu’à ce que vous atteigniez un équilibre optimal.
Par ailleurs, il arrive souvent que les athlètes concentrent leurs tests nutritionnels pour une discipline en particulier. Cela est une grave erreur, gardez à l’esprit que les pertes nutritionnelles ne sont pas les mêmes durant les différentes disciplines. De ce fait, il est important de tester en fonction des différentes disciplines.
Mais qu’en est-il de l’après-épreuve ?
Après une telle épreuve, vous devez vous ravitailler en carburant (glucides rapides) une priorité. Néanmoins, c’est aussi un moment où l’estomac est sensible, surtout si vous venez de terminer une nage en eau salée et que vous avez ingéré de l’eau de mer. Soyez donc attentif à la réaction de votre estomac lorsque vous mangez notamment, après la nage.Pour finir, l’alimentation et l’hydratation sont des questions très personnelles. Néanmoins, il n’est pas nécessaire que ce soit un mystère. Si vous vous entraînez avec diligence à planifier et à tester votre stratégie de ravitaillement en carburant sur plusieurs séances, vous aurez des résultats probants lors du triathlon distance ironman.
Stratégies et directives pour réussir son triahlon distance ironman
Dans les triathlons de courte distance, on peut généralement s’en tirer en commettant quelques erreurs de nutrition. Cependant, lors d’un triathlon distance Ironman, la nutrition est un facteur incroyablement important.
Mais, avant, il est impératif de savoir ce dont le corps a besoin pour chaque discipline. Par exemple, si votre objectif pour le vélo est de vous propulser fortement pour combler vos éventuelles lacunes en course à pied alors, vous devriez avoir besoin d’une grande quantité d’énergie que vous dépenserez rapidement avant de redescendre à une dépense d’énergie de croisière.
Par ailleurs, il est important de garder à l’esprit que l’absorption de calories et la fréquence cardiaque sont inversement liées. En effet, lorsque vous commencez à faire de l’exercice, le sang est détourné de votre estomac vers vos muscles et votre peau qui travaillent pour transpirer et vous aider à vous rafraîchir.
Ainsi, plus votre rythme cardiaque augmente, moins vous êtes capable de digérer les calories que vous ingérez. Vous comprenez donc comment votre nutrition est liée à votre rythme cardiaque. Assurez-vous donc de vous présenter à la course en connaissant vos zones d’intensité et en vous étant entraîné à manger à ces fréquences cardiaques.
En effet, l’erreur la plus courante est de consommer trop de calories à un rythme cardiaque élevé.
Lorsque vous préparez votre plan pour le jour de la course, vous devez tenir compte des directives suivantes :
Avant le triathlon ironman
- Le petit-déjeuner le jour de la course devrait être similaire aux jours d’entraînement. Ainsi, privilégiez les glucides, un peu de protéines et un minimum de graisses. Voici quelques choix populaires pour un petit déjeuner avant une course distance ironman:
- Toasts et confitures
- Bananes
- Flocons d’avoine
- PowerBar
- Boissons glucide-électrolytes
- Œufs
- Beurre de cacahuètes
- Milk-shake
- On ne cessera de le répéter : l’important est de prendre exactement ce que vous avez pris durant vos entraînements. Aussi, finissez votre petit déjeuner 2 à 3 heures avant le début de la course pour vous donner le temps de digérer.
- Dans les 2 heures précédant la course, sirotez de l’eau et/ou une boisson à base d’électrolytes glucidiques. Certains athlètes prendront un gel énergisant avant la course.
Pendant l’épreuve de vélo
Pendant les 5 à 10 premières minutes, buvez de l’eau et absorbez un minimum de calories, principalement sous forme de boissons pour sportifs. Ainsi, cela permettra à votre corps de s’adapter à l’intensité de l’effort et de faire baisser votre rythme cardiaque.
Commencez ensuite à manger lorsque vous vous êtes installé dans un bon rythme de croisière. Suivez le plan avec lequel vous vous êtes entraîné toute la saison.
Entre 10 minutes après le départ et 10 minutes avant l’arrivée, consommez entre 200 et 350 calories de glucides par heure. Sachez que, les athlètes de grande taille ou musclés ont tendance à avoir besoin de plus de calories.
Buvez 1 à 1,5 litre de liquide par heure (eau et boisson glucidique électrolytique combinée). En d’autres termes 2 petites bouteilles à 2 grandes bouteilles par heure que vous pouvez placer derrière votre selle.
Réglez l’alarme de votre montre pour qu’elle sonne toutes les 15 minutes, afin de vous rappeler de manger et de boire régulièrement.
Un plan simple serait de prendre un gel toutes les 30 minutes (~200 cal par heure) et une bouteille de boisson pour sportifs par heure (100 cal par heure). Sirotez de l’eau avec le gel. Vous devrez prendre jusqu’à 200 ml d’eau par gel.
Les produits que vous utilisez doivent également contenir les minéraux/électrolytes qui vous aideront à absorber votre boisson dans votre sang et à ainsi éviter les crampes. Il s’agit de :
- Sodium
- Potassium
- Chlorure
Si les produits que vous choisissez ou ceux fournis dans le cadre de la course distance Ironman ne fournissent pas la quantité d’électrolyte recommandée, vous devriez envisager de prendre un complément alimentaire. Comme pour tous les autres produits, vous devriez vous entraîner à les utiliser à l’entraînement avant la course.
10 minutes avant la fin du vélo, vous devez réduire votre apport calorique et ne prendre que de l’eau ou une boisson pour sportifs. En effet, cela permet à votre estomac de se vider tout en permettant à votre intestin d’absorber les aliments et les liquides ingérés plus tôt.
Vous pourrez ainsi commencer la course à pied dans un état relativement confortable.
Pendant l’épreuve de course à pied
Attendez également 10 min avant de commencer à consommer. Toutefois, le rythme cardiaque est souvent plus élevé en course qu’à vélo. De ce fait, la consommation de calories devrait être de 15 à 30 % inférieure à celle du vélo.
Il est préférable de favoriser les calories liquides. En effet, elles sont plus faciles à digérer durant la course. Aussi, suivez un protocole d’hydratation similaire à celui du vélo.
Pendant l’épreuve de natation
Pour la natation, consommez idéalement un gel ou un liquide jusqu’à 30 min avant le début. Evidemment, il est difficile de s’alimenter pendant l’épreuve de natation. Mais ça, je pense que vous le saviez.
Que retenir de l’alimentation durant le triathlon distance Ironman ?
La nutrition pour un triathlon distance ironman mérite autant de réflexion et de planification que le reste de votre entraînement « physique ». Vous devez élaborer un plan et le mettre en pratique de manière répétée pendant l’entraînement. Aussi, vous devez vous assurer que vous terminez l’étape de vélo avec de l’énergie. Ainsi, cette énergie vous permettra de débuter de manière optimale la course à pied.
Votre plan nutritionnel vous est propre. Il faudra donc déterminer vos propres besoins caloriques et connaitre vos capacités digestives.
Nous espérons que cet article vous aidera à planifier votre futur Ironman et que vous aurez du succès. N’hésitez pas à partager cet article à vos amis triathlètes.
Questions Fréquentes
Quelle est l’importance de la nutrition pendant un triathlon Ironman ?
La nutrition joue un rôle essentiel pendant un triathlon Ironman en fournissant l’énergie nécessaire, en maintenant l’hydratation et en soutenant la performance athlétique.
Quels sont les principaux besoins nutritionnels pendant un triathlon Ironman ?
Les besoins nutritionnels comprennent un apport adéquat en glucides pour l’énergie, en protéines pour la récupération musculaire, en électrolytes pour l’hydratation et en graisses pour l’endurance.
Comment planifier sa nutrition avant un triathlon Ironman ?
La planification de la nutrition avant un triathlon Ironman implique de consommer des repas riches en glucides les jours précédant la course pour reconstituer les réserves d’énergie.
Quels types d’aliments sont recommandés pendant la partie natation d’un triathlon Ironman ?
Pendant la partie natation, il est recommandé de consommer des aliments faciles à digérer, tels que des gels énergétiques, des boissons isotoniques ou des morceaux de fruits.
Comment gérer la nutrition pendant la partie cyclisme d’un triathlon Ironman ?
Pendant la partie cyclisme, il est important de consommer des aliments riches en glucides, tels que des barres énergétiques, des bananes ou des sandwichs aux glucides complexes, ainsi que de s’hydrater régulièrement.
Quels sont les conseils pour la nutrition pendant la partie course à pied d’un triathlon Ironman ?
Pendant la course à pied, il est crucial de maintenir une hydratation adéquate en consommant des boissons isotoniques et de s’alimenter avec des gels énergétiques, des bonbons ou des aliments faciles à digérer.
Comment éviter les problèmes gastro-intestinaux pendant un triathlon Ironman ?
Pour éviter les problèmes gastro-intestinaux, il est important de s’entraîner avec les aliments et les boissons que vous prévoyez de consommer pendant la course, d’éviter les aliments gras ou lourds et de maintenir une hydratation équilibrée.
Quels sont les signes de déshydratation et comment les prévenir pendant un triathlon Ironman ?
Les signes de déshydratation incluent une sensation de soif, des étourdissements, des crampes musculaires et une diminution des performances. Pour prévenir la déshydratation, il est essentiel de s’hydrater régulièrement avec des boissons isotoniques et de surveiller la couleur de l’urine.
Quels sont les suppléments recommandés pour la nutrition pendant un triathlon Ironman ?
Les suppléments tels que les électrolytes, les gels énergétiques, les boissons isotoniques et les barres protéinées peuvent être utiles pour maintenir l’énergie et l’hydratation pendant la course.
Comment récupérer et reconstituer les réserves après un triathlon Ironman ?
Après la course, il est important de consommer des aliments riches en glucides pour reconstituer les réserves d’énergie, des protéines pour favoriser la récupération musculaire et des électrolytes pour rétablir l’équilibre hydrique. Il est également crucial de s’hydrater adéquatement et de prendre le temps de se reposer et de récupérer.
Existe-t-il des stratégies de nutrition spécifiques pour la préparation d’un triathlon Ironman ?
Oui, il est recommandé de travailler avec un nutritionniste ou un diététicien spécialisé dans les sports d’endurance pour développer une stratégie nutritionnelle adaptée à vos besoins spécifiques. Cela inclut la planification des repas, les stratégies d’hydratation et l’utilisation de suppléments appropriés.
Quels sont les conseils pour gérer la nutrition pendant les transitions d’un triathlon Ironman ?
Pendant les transitions, il est préférable de privilégier des aliments et des boissons faciles à consommer et à digérer rapidement, comme des gels énergétiques ou des boissons isotoniques, pour éviter de perdre du temps et de l’énergie.
Y a-t-il des recommandations particulières pour la gestion de la chaleur pendant un triathlon Ironman ?
Pendant les triathlons Ironman par temps chaud, il est crucial de maintenir une hydratation constante en consommant des boissons isotoniques, de porter des vêtements légers et respirants, et de rechercher des zones d’ombre ou de se rafraîchir avec de l’eau pour éviter la surchauffe.
Est-il recommandé de s’entraîner avec la nutrition pendant la préparation d’un triathlon Ironman ?
Oui, il est essentiel de s’entraîner avec la nutrition pour tester différents aliments, boissons et stratégies de ravitaillement afin de déterminer ce qui fonctionne le mieux pour votre corps et votre performance. Cela permet d’ajuster votre plan nutritionnel en conséquence.
- Le petit-déjeuner le jour de la course devrait être similaire aux jours d’entraînement. Ainsi, privilégiez les glucides, un peu de protéines et un minimum de graisses. Voici quelques choix populaires pour un petit déjeuner avant une course distance ironman:
La cuisine japonaise : la clé pour une santé de fer ?
Les Nippons sont réputés pour leur corpulence mince et leur longévité. Leur secret réside forcément dans la cuisine japonaise dont la notoriété à l’échelle mondiale connaît une croissance exponentielle.
Mais comment leur cuisine les aide à atteindre le centenaire ? Quel est le secret des plats traditionnels japonais ? Découvrez le dans cet article qui met à nu pour vous toute la gastronomie japonaise.
Quelles sont les bases de la cuisine japonaise ?
Historiquement, la gastronomie japonaise a connu l’influence de la gastronomie chinoise et coréenne. Elle est donc énormément basée sur la consommation d’aliments locaux.
Toutefois, il est important de faire le distinguo entre la cuisine japonaise traditionnelle et la cuisine japonaise moderne. Cette dernière est constituée de plus grandes quantités d’aliments transformés ou d’origine animale. Vous l’aurez compris, le Japon a également partiellement cédé à l’occidentalisation. Bien évidemment ce qui nous intéresse, c’est le régime alimentaire traditionnel.
La cuisine japonaise traditionelle repose essentiellement sur des plats faits à base de :
- Riz
- Légumes
- Poissons crus (le fameux sushi)
- Algues
- Tofu
- Natto
- Fruits
Ainsi, le « washoku » ou la tradition culinaire japonaise a pour ingrédients principaux des aliments frais qui ne font pas l’objet de longues cuissons.
C’est l’une des raisons qui fait de la cuisine japonaise une des alimentations les plus complètes et saines du monde. Aussi, une autre raison est que les plats japonais contiennent des rations minimales de graisses, de sucres ajoutés, et de protéines animales.
De ce fait, en y regardant de plus près, il y a une certaine similitude entre la cuisine japonaise et le régime paléo.
En effet, les plats japonais sont très nutritionnels. D’où les multiples bienfaits qu’ils apportent à la santé. Par exemple, un poids normal, une meilleure santé digestive, un meilleur système immunitaire, et une plus grande longévité.
Composition de l’alimentation japonaise
Les plats japonais sont généralement organisés de la sorte : un met de base venant avec une soupe, une spécialité principale, et quelques garnitures.
- Mets de base : pâtes de sarrasin (soba), nouilles ‘’ramen’’ et ‘’udon’’
- Soupe : soupe faite à base de crustacés, d’algues, ou de tofu ajouté à une base de légumes baignant dans du soja fermenté. Aussi, il est fréquent de trouver des soupes faites uniquement de légumes ou de nouilles
- Spécialités principales : fruit de mer, poisson, natto, ou tofu. On y trouve rarement des produits laitiers ou d’origine animale
- Garnitures : légumes (crus, cuits à la vapeur, bouillonnés, sautés, rôtis ou macérés), algues, fruits crus ou macérés, et plantes sauvages
La cuisine japonaise aime se montrer sous ses plus beaux jours. En effet, l’attractivité visuelle est un critère fondamental dans la gastronomie japonaise.
Aussi, c’est l’une des traditions culinaires qui fait de la saveur naturelle un dogme. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle les Japonais utilisent des baguettes pour manger. Car ils disent que le fait de manger par petites bouchées crée une riche harmonie de saveurs.
Toutefois, le secret de leurs plats savoureux se situe au-delà des petites bouchées. En fait, ils ont une saveur unique naturelle qui est communément appelée cinquième goût ou ‘’umami’’. En effet, cette saveur se distingue des goûts amer, sucré, salé, et aigre. Elle sert particulièrement à rehausser la saveur des autres aliments naturels.
Pour finir, la tradition culinaire japonaise accorde une place de choix au thé vert chaud ou au thé d’orge froid. Aussi, ils ont quelques boissons alcoolisées comme le saké qui est souvent pris au dîner.
Les bienfaits sur la santé de la cuisine japonaise
L’alimentation japonaise, du fait de son originalité, vient avec toute une batterie de bienfaits pour la santé.
Riche en nutriments
La cuisine japonaise traditionnelle favorise une alimentation complète et riche en nutriments. En outre, elle permet de faire le plein de fibres, vitamines, magnésium, potassium, et calcium.
Ce n’est pas surprenant vu la place de choix qu’occupent les légumes dans les plats japonais. Ainsi donc, ce sont les garants de la richesse nutritionnelle du régime alimentaire japonais.
De même, la méthode de préparation joue une part importante dans la consommation des légumes au Japon. Effectivement, ces derniers sont souvent cuits dans un bouillon à base d’algues et de poisson séché. Cette méthode présente 2 avantages majeurs : la réduction du volume des légumes et le rehaussement de la saveur. Pour ces raisons, vous serez tentés de consommer de plus grandes quantités de légumes.
En outre, la forte présence d’algues et de thé vert dans la cuisine japonaise, permet de maximiser l’apport en antioxydants.
Ces derniers sont des composés qui assurent la protection de votre organisme contre les radicaux libres, qui sont des déchets issus de la respiration cellulaire.
Pour terminer, les poissons et les algues permettent à la cuisine japonaise de garantir un apport considérable en acides gras oméga 3. Ce sont les bonnes graisses qui soutiennent la santé des yeux, du cerveau, et du cœur.
Améliore le système digestif
Les aliments d’origine végétale sont naturellement riches en fibres et soutiennent donc le système digestif. Ainsi, l’accent mis sur la consommation d’algues, de légumes, de soja, et de fruits permet aux Japonais de ne pas trop se soucier des troubles digestifs. Et cela est dû à 3 facteurs majeurs.
D’abord, la forte présence de fibres insolubles qui permet de faire passer plus facilement les aliments dans l’intestin. Aussi, les fibres insolubles ajoutent du volume aux selles, réduisant ainsi les risques de constipation.
Deuxièmement, la richesse en fibres solubles de la cuisine japonaise permet de bien nourrir la flore intestinale. Par conséquent, cela réduit la marge de manœuvre des bactéries nocives pour leur multiplication.
De plus, il est important que les bonnes bactéries puissent se nourrir de fibres solubles. Parce que lorsqu’elles le font, elles se mettent à produire des acides gras à chaîne courte. Or, ces acides sont très bénéfiques pour notre santé, car ils permettent de réduire :
- L’inflammation
- Les symptômes du côlon irritable
- La colite ulcéreuse
- La maladie de Crohn
Enfin, la macération courante des fruits et légumes favorise l’apport en probiotiques. Ces bonnes bactéries de la flore intestinale réduisent les troubles digestifs tels que la diarrhée, les ballonnements, les gaz, etc.
Le régime alimentaire japonais favorise un poids sain
À moins que vous ne soyez un ogre, la cuisine japonaise traditionnelle ne pourrait vous permettre d’avoir des excédents caloriques. Cela à cause bien sûr de sa richesse en aliments frais et sa pauvreté en sucre et en graisses.
De même, une maxime culturelle sacro-sainte est inculquée aux japonais dès leur bas âge. Il s’agit de fixer le seuil de rassasiement à 80 %. Ainsi donc, cette règle de vie dirigent ceux qui l’appliquent aux antipodes de la suralimentation, et donc de l’obésité.
Aussi, de nombreuses études ont montré que les plats japonais traditionnels favorisent l’augmentation du sentiment de satiété, ainsi que la réduction de l’appétit.
Pour finir, d’autres études ont montré que le fait d’alterner ce que l’on mange au cours d’un même repas, aiderait à réduire la quantité d’aliments consommés.
La cuisine japonaise, une barrière de protection contre les maladies chroniques
La cuisine japonaise traditionnelle est une bulle de protection contre les maladies cardiaques et le diabète de type 2.
Et cela est dû à l’accent que met la gastronomie japonaise sur des aliments d’origine végétale et marine. En effet, légumes, fruits, algues, soja, thé vert, et poissons sont autant d’aliments qui protègent contre les maladies cardiaques.
Toutefois, la perfection ne pouvant qu’être effleurée, le régime alimentaire japonais encourage de fortes consommations de sel. Cela peut donc pousser un adepte du plan alimentaire DASH à fuir la cuisine japonaise. Pas de panique.
Paradoxalement, la probabilité qu’une maladie cardiaque se manifeste chez un Japonais reste faible. On peut donc penser que les effets bénéfiques inhibent ceux du fort apport en sodium.
En outre, afin d’illustrer les propos ci-dessus, une étude de 6 semaines a été conduite auprès de 33 hommes qui ne consommaient que des aliments issus de la cuisine japonaise. Plus de 90 % des sujets ont observé une réduction de poids et de mauvais cholestérol.
Enfin, des recherches ont montré qu’une forte consommation de thé vert assure une protection contre la maladie de Parkinson, d’Alzheimer, et certains types de cancer.
La cuisine japonaise, secret de longévité ?
Les Japonais ont l’espérance de vie la plus élevée au monde. Naturellement, les experts suggèrent que le secret de cette longévité se trouve dans la cuisine japonaise.
D’ailleurs, l’île japonaise d’Okinawa est connue comme la région ayant le plus de centenaires au monde. À tel point que cette ile est considérée comme l’une des rares zones bleues. En d’autres termes, une des régions ayant une espérance de vie très élevée.
Même au Japon cette longévité est assez spécifique à cette région. En fait, contrairement au reste du pays, les habitants d’Okinawa consomment moins de riz et de poisson et plus d’aliments comme les patates douces.
Si vivre longtemps fait partie de vos plans, vous savez donc sur quel île trouver refuge.
Par ailleurs, des chercheurs ont effectué une étude de près de 15 ans sur 75 000 Japonais. Les résultats ont montré que les adeptes du régime traditionnel japonais avaient un risque de décès prématuré de 15 % inférieur à ceux ayant suivi un régime occidental.
Quels sont les aliments à consommer ?
La cuisine japonaise traditionnelle met l’accent sur les types d’aliments suivants :
- Légumes et fruits : les fruits sont généralement consommés crus ou marinés. Par contre, les légumes sont sautés, grillés, marinés, ajoutés aux soupes, ou gambergés dans un bouillon
- Poissons et fruits de mer : toutes les variétés de poissons et crustacés peuvent être utilisées. Ceux-ci peuvent être grillés, sautés, préparés au four, à la vapeur, ou même mangés crus. Comme c’est le cas dans les sushis
- Algues : les légumes marins occupent une place de choix dans la cuisine japonaise. Ils sont consommés crus ou séchés
- Riz ou nouilles : la base de la tradition culinaire japonaise est le riz. D’autres alternatives populaires existent telles que les nouilles servies froides ou dans un bouillon chaud
- Tempura : une pâte fine qui sert de pâte à frire pour les légumes et fruits de mer. Celle-ci est réalisée en mélangeant de la farine de blé avec de l’eau glacée
- Produits à base de soja : les plus connus sont le natto, le tamari, le miso, le tofu, l’edamame, et la sauce soja
- Desserts : faits à base d’ingrédients naturels, tels que les fruits, le matcha ou la pâte de haricots rouges
- Boissons : thé vert chaud ou thé froid d’orge constituent les principales boissons à côté de l’eau bien sûr. On peut y ajouter le saké ou la bière pris au dîner
Quels sont les aliments à éviter dans la cuisine japonaise ?
La cuisine japonaise préconise d’éviter autant que faire se peut les types d’aliments suivants :
- Denrées transformées ou sucrées : céréales pour le petit-déjeuner, barres de céréales, biscuits, bonbons, boissons gazeuses, etc.
- Surplus de graisses, de sauces et d’huiles : vinaigrettes, huiles de cuisson, margarine, sauces lourdes en graisses, etc.
- Viande rouge et volaille : poulet, porc, bœuf, canard, etc.
- Oeufs
- Produits laitiers : lait, crème glacée, yaourt, etc.
- Aliments de boulangerie
- Absence de collation
Exemple de recette maison
Voici un menu typique de 3 jours si vous voulez vous mettre à la cuisine japonaise :
Premier jour
- Petit-déjeuner : soupe au natto, riz à la vapeur, miso et salade d’algues
- Déjeuner : tofu mariné, boulettes de riz enveloppées dans des algues, soupe de palourdes, et salade de légumes cuits
- Dîner : soupe de nouilles ramens, edamame, gâteaux de poisson, et légumes marinés au vinaigre
Deuxième jour
- Petit-déjeuner : riz à la vapeur, soupe au miso, truite séchée, et fruits marinés
- Déjeuner : légumes à la vapeur, coquilles Saint-Jacques sautées, soupe aux champignons shiitake, galettes de riz
- Dîner : edamame, soupe au miso, salades d’algues, sushis, edamame, et gingembre mariné
Troisième jour
- Petit-déjeuner : soupe de nouilles udon, un œuf dur, des crevettes et des légumes marinés
- Déjeuner : légumes bouillis, nouilles soba dans un bouillon à base de dashi, salade de choux frisés, et thon grillé
- Dîner : tempura de légumes, soupe au miso, riz à la vapeur, et sashimi de thon
Que retenir de la cuisine japonaise, la clé d’une santé de fer ?
La cuisine japonaise préconise la consommation d’aliments entiers, frais, de saison, et donc riches en nutriments. Légumes, fruits, riz, et crustacés sont les piliers de la tradition culinaire japonaise.
En revanche, sont très rarement utilisés les aliments transformés ou occidentaux.
De ce fait, en consommant des plats japonais, vous gérerez mieux votre poids, vous vous protégerez contre des maladies chroniques, et vous vivrez plus longtemps.
On a tous des gens qu’on aimerait voir vivre plus longtemps. Aidez-les en partageant cet article.
Questions Fréquentes
Qu’est-ce qui rend la cuisine japonaise si bénéfique pour la santé ?
La cuisine japonaise est connue pour sa fraîcheur, sa diversité et son équilibre, avec une mise en valeur des aliments naturels, des légumes, des poissons, des fruits de mer et des céréales complètes, ce qui en fait un choix sain pour une alimentation équilibrée.
Quels sont les principaux éléments de la cuisine japonaise ?
Les éléments clés de la cuisine japonaise sont le riz, les nouilles, les légumes, les poissons, les algues, le tofu, les champignons et les sauces comme la sauce soja et le miso.
Pourquoi le riz est-il si important dans la cuisine japonaise ?
Le riz est la base de l’alimentation japonaise et constitue une source d’énergie durable grâce à ses glucides complexes. Il est également riche en vitamines, minéraux et fibres.
Quels sont les bienfaits des légumes dans la cuisine japonaise ?
Les légumes dans la cuisine japonaise sont riches en nutriments essentiels, en fibres et en antioxydants, contribuant ainsi à une meilleure santé, à une digestion saine et à la prévention des maladies.
Pourquoi les poissons et fruits de mer sont-ils si présents dans la cuisine japonaise ?
Les poissons et les fruits de mer sont riches en acides gras oméga-3, en protéines de haute qualité, en vitamines et en minéraux, ce qui en fait un atout pour la santé cardiaque, le cerveau et le système immunitaire.
Quels sont les avantages des algues dans la cuisine japonaise ?
Les algues, telles que le nori et le kombu, sont riches en minéraux, en fibres et en antioxydants. Elles apportent également de l’iode, essentiel pour la santé de la thyroïde.
Pourquoi le tofu est-il fréquemment utilisé dans la cuisine japonaise ?
Le tofu, une source de protéines végétales, est largement utilisé dans la cuisine japonaise pour ses bienfaits pour la santé, notamment sa teneur en calcium, en fer et en acides aminés essentiels.
Quels sont les bienfaits du thé vert, une boisson populaire au Japon ?
Le thé vert est riche en antioxydants, en catéchines et en L-théanine, ce qui peut favoriser la santé cardiaque, le métabolisme, la concentration et la relaxation.
La cuisine japonaise est-elle adaptée à tous les régimes alimentaires ?
La cuisine japonaise peut être adaptée à différents régimes alimentaires, notamment végétarien, végétalien et sans gluten, en raison de sa diversité d’options végétales et de ses plats sans viande.
La cuisine japonaise peut-elle contribuer à la perte de poids ?
La cuisine japonaise, avec sa richesse en légumes, en poissons maigres et en portions modérées, peut être un choix sain pour soutenir la perte de poids. Elle favorise une alimentation équilibrée et riche en nutriments tout en limitant les aliments transformés et riches en calories.
Comment la cuisine japonaise peut-elle favoriser une digestion saine ?
La cuisine japonaise met l’accent sur les aliments naturels et frais, riches en fibres, tels que les légumes et les algues, qui favorisent une digestion saine et préviennent les problèmes gastro-intestinaux.
La cuisine japonaise est-elle adaptée aux personnes souffrant d’allergies alimentaires ?
La cuisine japonaise offre de nombreuses options sans gluten, en évitant l’utilisation de blé dans de nombreux plats, et propose également des alternatives pour les personnes allergiques aux fruits de mer ou aux produits laitiers.
Quels sont les autres aspects positifs de la cuisine japonaise pour la santé ?
La cuisine japonaise est souvent préparée avec des méthodes de cuisson légères telles que le vapeur, le grillage ou le sauté, ce qui préserve les nutriments et réduit l’apport en graisses saturées.
Comment incorporer la cuisine japonaise dans une alimentation occidentale ?
Il est facile d’incorporer des éléments de la cuisine japonaise dans une alimentation occidentale, tels que l’ajout de légumes sautés ou de poisson grillé, l’utilisation de sauces soja légères ou la consommation de thé vert.
Y a-t-il des précautions à prendre lors de la consommation de la cuisine japonaise ?
Il est important de faire attention à la quantité de sauce soja consommée en raison de sa teneur en sodium. De plus, certaines préparations traditionnelles peuvent contenir des ingrédients allergènes, il est donc important de vérifier les ingrédients si vous avez des allergies alimentaires.
Une bonne alimentation en course à pied : Explosez vos performances !!
Êtes-vous un coureur débutant, intermédiaire ou marathonien ? Êtes-vous frustré de savoir à l’avance la durée maximale que vous pouvez tenir ? Cherchez-vous des moyens d’augmenter vos performances lors de vos séances de course à pied ?
Si vous avez répondu oui à au moins une de ces questions, vous tombez au bon endroit au bon moment. Une bonne alimentation en course à pied est essentielle si vous voulez maximiser vos performances.En fait, la nourriture est aux coureurs ce que le carburant est aux moteurs d’une voiture. Pourquoi devez vous bien vous nourrir pour courir ? Quand devez vous vous nourrir ? Avec quoi devez vous vous nourrir ? Comment devez vous vous nourrir ?
Cet article, qui fait le tour d’horizon de l’alimentation en course à pied, répondra à toutes ces questions essentielles sur la nutrition pour mieux courir.Que se passe-t-il sous le capot lors de la course à pied ?
Il est indéniable qu’avant de se lancer sur ce que vous devez consommer, il serait mieux qu’on comprenne d’abord ce qui se passe sous le capot lors de la course à pied. Avant tout, il est important de savoir que les 2 principales sources d’énergie que le corps utilise sont le sucre et la graisse. Ainsi, votre corps obtient ces 2 matières premières, soit directement dans le sang, soit dans les réserves que votre corps a constituées.
En effet, les glucides alimentaires sont décomposés en glucose, qui est une forme simple de sucre. Ainsi, ce glucose qui se promène dans le sang et alimente directement les cellules, constitue la réserve immédiate d’énergie. D’autre part, le glucose qui n’est pas nécessaire immédiatement, est stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène. De ce fait, lorsque vous courez, l’organisme brûle le glucose présent dans le sang et lorsque cette source commence à tarir, l’organisme puise dans les réserves de glycogène.
Ensuite, vient la seconde matière première qui alimente vos muscles, la graisse qui est utilisée lors des exercices d’endurance. En fait, cette graisse doit d’abord être décomposée en acides gras afin de pouvoir être utilisée par les muscles. Ainsi, ce processus long, rend la graisse moins disponible par rapport aux glucides, notamment durant les exercices de haute intensité.
En revanche, la graisse corporelle stockée est une excellente source de carburant. Car tout le monde, y compris les coureurs les plus maigres en possède en grande quantité. En fait, l’un des effets les plus bénéfiques de la course à pied régulière sur votre corps est que vous augmentez son aptitude à utiliser la graisse comme carburant. Voyons à présent comment vous pouvez entretenir votre moteur et lui apporter le bon carburant.
Les nutriments essentiels pour une bonne alimentation en course à pied ?
Dès lors que vous avez compris le mécanisme énergétique de votre corps, vous savez donc que bien manger peut vous aider à avoir l’énergie dont vous avez besoin pendant vos courses. Un régime alimentaire équilibré pour des coureurs en bonne santé doit comprendre ces éléments essentiels :
- Glucides
- Protéines
- Graisses
- Vitamines et minéraux.
Glucides
Nul doute que les glucides sont la source d’énergie par excellence des coureurs. Ainsi donc, si vous voulez une bonne alimentation en course à pied, la proportion de glucide dans votre apport calorique total devrait se situer entre 60 et 65 %. Toutefois, ces apports varieront par rapport au type de coureurs que vous êtes. Par exemple, si vous êtes un coureur d’endurance vous aurez besoin d’un apport en glucide de moins de 50 % par rapport à votre apport calorique total et si vous êtes plutôt sprinter, vous aurez besoin d’un apport de plus de 70 %.
Voici donc une liste non-exhaustive d’aliments pouvant procurer du carburant à vos muscles :
- Sucres simples : fruits, boisson énergétique, etc.
- Pommes de terre
- Légumes amylacés
- Riz à la vapeur ou bouilli
- Pain complet
- Céréales complets
Quand en manger : 30 min à 2h avant la course, optez plutôt pour les sources d’énergie provenant des glucides rapidement digestibles. Ainsi, vous devrez plutôt manger des sucres simples. En revanche, si vous mangez 2h à 3h30 avant votre course, des aliments à base de céréales complètes feront l’affaire.
Protéines
Les protéines sont utilisées pour réparer les tissus endommagés durant l’entraînement et essentiellement pour construire la masse musculaire. Ainsi, les protéines sont la base d’une alimentation pour un programme de musculation. De même, les protéines aiment passer du temps dans votre estomac et sont donc d’une aide idéale si vous voulez perdre du poids sans ressentir la faim. C’est pourquoi les protéines constituent l’essentiel des aliments du régime Montignac, un régime qui vous permet de perdre du poids sans la frustration de la faim.
Selon les experts, les protéines devraient représenter 10 à 35 % de votre apport quotidien. Cependant, les spécialistes de la physiologie utilisent généralement une formule basée sur le poids pour déterminer l’apport idéal. De ce fait, il est tout à fait logique que les coureurs ont un plus grand besoin de protéines que les personnes sédentaires. Ainsi, les coureurs devraient consommer entre 1.2g et 1.4g de protéines par kg de poids corporel. À cette fin, voici une liste d’aliments qui vous apporteront le maximum de protéines :
- Haricots
- Œufs durs
- Poissons
- Volaille
- Viande maigre
- Quinoa
- Poudre protéinée tels que la Whey protéine, la poudre de moringa, etc.
- Produits laitiers à faible teneur en matière grasse
Par ailleurs, savez-vous qu’un œuf dur couvre 12 % de vos besoins quotidiens en protéines ? De plus, 2 œufs par jour vous fournissent environ 10 à 30 % de tous vos besoins en vitamines à l’exception de la vitamine C.
Quand en manger ? Idéalement, il est préférable que vous consommiez des protéines une demi-heure après votre course. En fait, les protéines prolongent la période d’augmentation du niveau d’insuline après votre séance, et favorise de ce fait la redirection du glycogène dans vos muscles et donc leur récupération.
Graisses
En troisième lieu, viennent les graisses qui sont une importante source d’énergie pour les exercices d’endurance. Tout de même, faites attention, un régime riche en graisses pourrait rapidement vous faire gagner des kilos. De ce fait, visez un pourcentage de 20 à 30 % de graisses de votre apport calorique total. De plus, choisissez les aliments pauvres en graisses saturées et en cholestérol. Voici donc quelques aliments pouvant vous apporter de bonnes graisses :
- Noix
- Huiles : olives, lin, colza, etc.
- Poissons
- Avocat
- Beurre
Quand en manger ? À tout moment, néanmoins, comme les graisses alimentaires ne sont pas rapidement transformées en carburant, un repas riche en graisses n’est pas la meilleure des idées juste avant une course.
Vitamines et minéraux
En dernier lieu viennent les vitamines et minéraux qui, même sans être une véritable source d’énergie, sont tout de même essentiels pour une bonne alimentation en course à pied. La preuve : c’est grâce aux vitamines C et E que se produit la neutralisation des radicaux libres qui sont des substances pouvant endommager les cellules et qui sont produites naturellement lors d’un exercice physique. De même, des minéraux tels que le calcium et le fer sont essentiels pour un coureur. Ainsi, nous connaissons tous la source principale des vitamines et minéraux :
Mis à part le fait qu’ils soient une source importante de vitamines et minéraux, ils constituent également une autre forme de glucide tout en ayant des bénéfices anti-inflammatoires et anti-oxydants. Par conséquent, ils soulagent les douleurs musculaires et aident à limiter les blessures.
Quand en manger ? N’importe quand, faites-vous plaisir.
OUH LA ! N’oublions pas l’élément le plus essentiel, l’élément essentiel – non pas à la course à pied seulement – mais à la vie. Il s’agit bien de l’eau.
Buvez à votre soif, mais n’en faites pas trop !
Comment s’hydrater ? Les recommandations générales
Il est indéniable que l’eau est primordiale pour avoir une bonne alimentation en course à pied. La quantité d’eau que vous devez boire avant, pendant et après votre course à pied dépend de nombreux facteurs tels que votre taux de transpiration et la durée de votre course. Cependant voici quelques conseils globaux pour une bonne hydratation :
Si le calcul de votre hydratation exacte peut être un exercice complexe, vous pourriez tout de même utiliser les recommandations traditionnelles fournies par les entraîneurs de course à pied. Ainsi donc, si vous prévoyez de courir pendant environ 45 minutes, vous devrez vous pré-hydrater en buvant environ 0.5 à 0.7 litres d’eau deux heures avant votre course et 0.3 à 0.4 litres d’eau 0 à 10 minutes avant l’exercice.
Il serait préférable que vous mainteniez votre niveau d’hydratation durant votre course. Pour ce faire généralement un apport de 0.4 à 0.8 litre par heure est préconisé par les nutritionnistes. Toutefois, cet apport sera plus élevé pour les individus plus rapides, plus lourds ou qui vivent dans des environnements plus chauds. En revanche, il sera plus faible pour les personnes plus légères, plus lentes ou qui vivent dans un environnement plus frais. De plus, les boissons électrolytes sont recommandées, car elles peuvent aider à maintenir votre équilibre hydro-électrique ainsi que vos performances.
Le remplacement des fluides perdus est également important après votre course. Ainsi, la consommation de votre eau, de vos fruits et légumes, et de votre repas permettra de rétablir le niveau de vos fluides dans de nombreux cas.
Pour finir, il est important de garder à l’esprit que ce ne sont que des recommandations générales et qui peuvent dépendre de nombreux autres facteurs.
Comment adapter son hydratation à ses objectifs ?
Vous pouvez par ailleurs, adapter votre hydratation à vos objectifs de performance et ne pas avoir à compter le nombre de litres que vous prenez.
Pour cela, si vous craignez de ne pas boire suffisamment, vous pouvez vérifier votre taux de transpiration. Pour ce faire, vous devez vous peser avant et après votre course et calculer la différence pour déterminer la quantité de poids que vous avez perdu en liquide. Après cela, assurez-vous de consommer l’équivalent en eau avant votre course suivante.
Parlons d’ailleurs d’un sujet quelque peu tabou : celui de la pause pipi d’avant course. Cet interlude urinaire est en réalité primordial car il conditionne souvent la performance. Vous devez donc essayer au maximum d’uriner dans les 30 minutes qui précèdent une course. Sachez, d’ailleurs, qu’il est possible d’entraîner son corps à uriner plus ou moins sur demande. Essayez, vous verrez !
D’un autre côté, faites très attention au fait de boire beaucoup d’eau. Cela pourrait entraîner l’hyponatrémie qui se produit lorsqu’une personne consomme tellement de liquide que son corps ne peut plus se débarrasser du surplus par la transpiration. En conséquence, le niveau d’eau dans le sang augmente et la concentration en sodium diminue du fait de la dilution.
Par la suite, l’osmose – qui sert à réguler les concentrations en sodium du sang et des cellules – aspire l’eau du sang vers les cellules environnantes. Ainsi, les cellules commencent à gonfler comme des ballons d’eau. Par conséquent, si ce processus se produit dans le cerveau, il peut être mortel.
Pour finir, il serait donc préférable que vous n’avaliez pas des tonnes d’eau avant de courir, en pensant que cela vous évitera d’avoir des crampes ou de contracter des maladies liées à la chaleur. Ces problèmes sont généralement dus au fait que vous poussez trop fort lors d’un entrainement. Ainsi donc, buvez lorsque votre corps a soif, et n’en faites pas trop.
L’alimentation en course à pied en bref
En gros, vous l’aurez compris, comme pour toute autre activité physique, l’alimentation a également une place cruciale pour optimiser vos performances dans la course. Ainsi, pour un bon programme d’alimentation en course à pied, il serait idéal que vous fassiez un mélange sain de glucides, de protéines, de graisses, de fruits, de légumes et surtout d’eau.
D’autre part, il n’existe pas de règles tout en un qui permettent d’optimiser son alimentation en course à pied. Ce sera à vous d’ajuster progressivement votre alimentation selon vos sensations.
Si vous êtes coureur et que vous avez amélioré vos performances grâce à l’alimentation, n’hésitez pas à nous partager votre petite histoire en commentaires. Quelle était la distance maximale que vous pouviez tenir ? Comment avez-vous amélioré votre alimentation en course à pied ? Quel est votre nouveau seuil max ?Questions Fréquentes
Quel est le rôle d’une bonne alimentation en course à pied ?
Une bonne alimentation en course à pied joue un rôle crucial en fournissant l’énergie, les nutriments et l’hydratation nécessaires pour soutenir l’effort physique et optimiser les performances.
Quels sont les principaux nutriments à considérer dans une alimentation en course à pied ?
Les principaux nutriments à considérer dans une bonne alimentation en course à pied sont les glucides pour l’énergie, les protéines pour la récupération musculaire, les graisses saines pour l’endurance, ainsi que les vitamines, les minéraux et l’hydratation adéquate.
Quel est le rôle des glucides dans une alimentation en course à pied ?
Les glucides sont la principale source d’énergie pour les coureurs. Ils sont stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie et sont essentiels pour maintenir un bon niveau d’énergie pendant l’effort.
Quelles sont les meilleures sources de glucides pour les coureurs ?
Les meilleures sources de glucides pour les coureurs sont les céréales complètes, les fruits, les légumes, les légumineuses et les produits céréaliers à grains entiers. Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Pourquoi les protéines sont-elles importantes dans une alimentation en course à pied ?
Les protéines sont essentielles pour la réparation et la croissance musculaire après l’effort. Elles aident également à prévenir les blessures et favorisent une récupération plus rapide. Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Quelles sont les meilleures sources de protéines pour les coureurs ?
Les meilleures sources de protéines pour les coureurs sont les légumineuses, les produits à base de soja, les noix, les graines, les produits laitiers ou les alternatives végétales, ainsi que les viandes maigres et les œufs. Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Quel est le rôle des graisses saines dans une alimentation en course à pied ?
Les graisses saines fournissent de l’énergie de longue durée, favorisent l’absorption des vitamines liposolubles et jouent un rôle important dans la régulation hormonale. Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Quelles sont les meilleures sources de graisses saines pour les coureurs ?
Les meilleures sources de graisses saines pour les coureurs sont les avocats, les noix, les graines, les huiles végétales (comme l’huile d’olive et l’huile de coco), ainsi que les poissons gras (comme le saumon et le thon). Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Quels sont les éléments à considérer pour une hydratation adéquate en course à pied ?
Pour une hydratation adéquate en course à pied, il est important de boire suffisamment d’eau avant, pendant et après l’effort, de prendre en compte les conditions météorologiques et de surveiller les signes de déshydratation tels que la soif et la couleur de l’urine.
Quels sont les avantages de consommer des aliments riches en antioxydants pour les coureurs ?
Les aliments riches en antioxydants aident à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres produits pendant l’effort physique intense, favorisant ainsi la récupération et la santé globale. Il est donc important de les intégrer dans une bonne alimentation en course à pied.
Comment planifier ses repas avant une course pour une performance optimale ?
Il est recommandé de consommer un repas équilibré riche en glucides complexes, modéré en protéines maigres et faible en graisses avant une course pour maximiser les réserves d’énergie et éviter les inconforts gastriques.
Quels sont les meilleurs choix d’aliments pour la récupération après une course à pied ?
Les meilleurs choix d’aliments pour la récupération après une course comprennent des sources de protéines pour la réparation musculaire, des glucides pour reconstituer les réserves d’énergie et des aliments hydratants tels que les fruits et les légumes.
Comment adapter son alimentation en fonction de la durée et de l’intensité de l’entraînement en course à pied ?
L’alimentation en course à pied doit être ajustée en fonction de la durée et de l’intensité de l’entraînement en augmentant les apports en glucides pour les longues distances et les entraînements intensifs, ainsi qu’en s’assurant de maintenir une bonne hydratation.
Faut-il prendre des suppléments alimentaires en tant que coureur ?
La plupart des coureurs peuvent obtenir tous les nutriments dont ils ont besoin à partir d’une alimentation équilibrée, mais dans certains cas, des suppléments tels que les multivitamines, les acides gras oméga-3 ou la créatine peuvent être bénéfiques pour compléter une bonne alimentation en course à pied. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste pour des conseils personnalisés.
Régime végétalien et sport : 2 concepts compatibles ?
Suivre un régime végétalien permet-il de booster vos performances sportives ? Il est indéniable que cela pourrait être une solution intéressante. Encore faudrait-il que vous fassiez les bons choix alimentaires. Nous vous dirons donc comment bien faire et vous montrerons quels nutriments sont particulièrement importants pour assurer une alimentation sportive végétalienne équilibrée.
Mais avant toute chose, il est important que vous sachiez que végétalien et végétarien sont des termes différents. Aussi, que vous sachiez faire la différence entre végétarien, végétalien et vegan.
Que signifie « végétalien » et quels sont les avantages ?
En fait le régime végétalien est une forme particulière du régime végétarien. En effet, les végétaliens ne mangent aucun produit d’origine animale, comme la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers ou le miel. Ainsi, seuls les aliments à base de plantes sont permis.
Un régime à base de plantes est associé, selon cette étude, à de nombreux avantages pour la santé, car les aliments à base de plantes sont très riches en nutriments. En effet, ils sont riches en fibres, en folate, en vitamine C et en d’autres vitamines. Les végétaliens consomment également plus d’acides gras insaturés et moins saturés.
Par ailleurs, les athlètes peuvent vraiment profiter de la haute densité en nutriments de ce régime. Surtout pendant les entrainements intenses durant lesquels ils ont besoin de plus de vitamines et de minéraux. Aussi, l’abondance d’antioxydants prévient le stress oxydatif et protège le système immunitaire. Un régime végétalien est également riche en glucides. Ce macronutriment est la source d’énergie la plus importante, surtout pendant les séances d’entraînement.
Pour finir, quiconque se demande si le végétalisme et le sport sont compatibles devrait jeter un coup d’œil sur des athlètes comme Patrik Baboumian, Venus Williams et Brandon Brazier.
Les micro et macronutriments dans la nutrition sportive végétalienne
Afin de maximiser les performances et de prévenir les carences, les athlètes qui suivent un régime végétalien doivent s’assurer de la variété de leurs repas. Une attention particulière doit être accordée à ces nutriments :
A) Les macronutriments
Une attention particulière devra être accordée aux 3 groupes des macronutriments. À savoir, les glucides, les lipides et les protéines.
Les glucides
D’abord, il est important de savoir que les athlètes ne sont pas les seuls à avoir besoin de glucides. En effet, rien que pour maintenir une activité minimale pour nous maintenir en vie, nos organes, notamment notre cerveau, utilisent des glucides.
L’avantage d’un régime uniquement à base de plantes, est qu’il est déjà riche en glucides. Aussi, il permet un apport important en fibres, en antioxydants et en substances phytochimiques. Le niveau élevé de micronutriments est l’un des plus grands avantages des aliments d’origine végétale.
L’exercice physique peut produire des radicaux libres et entraîner un stress oxydatif. Ainsi, la nutrition sportive végétalienne peut contrer ce phénomène et favoriser la récupération après l’entraînement.
Toutefois, l’apport élevé en fibres provenant de produits à base de céréales complètes, de haricots et de lentilles peut provoquer des problèmes gastro-intestinaux. Par conséquent, avant une course, il est souvent judicieux de les remplacer par des glucides à faible teneur en fibres : fruits, riz, pâtes blanches, pain blanc, etc.
Ainsi, si vous vous entraînez, vous devriez manger un en-cas riche en glucides avant et après l’entraînement. Néanmoins, vous pourrez être amenés à consommer des glucides durant l’entrainement si celui est long. Pour cela vous devriez prendre des gels énergétiques. Cela ne devrait pas causer un problème car la majorité des gels sont végétaliens.
Conseil de pro
Des études montrent que les végétaliens ont un apport énergétique plus faible que les personnes qui mangent des produits d’origine animale. De plus, il faut plus d’énergie si le niveau d’activité est élevé. Les avocats, les noix, les graines et les huiles devraient faire partie intégrante du régime végétalien. Des repas plus petits et plus fréquents peuvent également être un moyen facile d’augmenter l’apport énergétique.
Les protéines
« Vous êtes végétalien ? Mais où trouvez-vous donc vos protéines ? » Les personnes qui ont décidé de suivre un régime végétalien ont certainement entendu cela assez souvent.
En fait, beaucoup de gens pensent qu’il est difficile d’avoir assez de protéines quand on suit un régime végétalien. Toutefois, si vous mangez une grande variété d’aliments et que vous augmentez votre apport énergétique, ce ne sera pas un problème.
Les sportifs ont en effet plus besoin de protéines que les personnes inactives. En effet, les protéines sont la base de toute alimentation pour se muscler ou pour le sport. Si vous faites régulièrement de l’exercice et suivez un régime à base de plantes, vous devez vraiment surveiller de près ce que vous mangez. C’est la seule façon d’être sûr que votre corps obtiendra tout ce dont il a besoin pour fonctionner au mieux et récupérer rapidement.
Les sportifs végétaliens mangent généralement moins de protéines que ceux qui consomment des produits d’origine animale. Ainsi, le défi consiste à se concentrer sur la quantité et la qualité. En effet, la grande majorité des aliments végétaux vous apporteront des protéines incomplètes. Il existe donc des protéines incomplètes ou complètes ? Oui effectivement. Si vous voulez comprendre la différence, faites un tour dans l’univers des protéines.
Toutefois, pour palier à la partialité des protéines végétales, la meilleure solution est de consommer au quotidien de nombreuses sources différentes de protéines végétales :
- Noix
- Graines
- Haricots
- Lentilles
- Tofu
- Quinoa
- Céréales
Ainsi, cette solution vous permet de satisfaire vos besoins quotidiens en protéines et en acides aminés essentiels.
Aussi, durant les longs entrainements, vous pourrez prendre des compléments végétaliens (à base de soja, de pois, de riz ou de graines de chanvre). Toutefois, à vous de faire attention à la qualité des compléments.
Les graisses ou lipides
Les végétaliens consomment également moins de graisses que ceux qui consomment des produits d’origine animale. On parle ici de graisses saturées notamment. Par conséquent, cela réduit le risque de maladie cardiaque, d’hypertension, de diabète de type 2 et de cancer.
Toutefois, il existe des graisses saines essentielles à nos vies. Il s’agit des acides gras polyinsaturés tels que les acides gras oméga 3 et oméga 6. Si vous voulez comprendre la différence entre graisses mauvaises et saines, jetez un coup d’œil à cet article.
Les acides gras oméga 6
Les régimes alimentaires à base de plantes fournissent beaucoup d’acides gras oméga 6, tel que l’acide linoléique. On les trouve dans l’huile de germe de blé, l’huile de chardon et l’huile de chanvre.
Les acides gras oméga 3
Les acides gras oméga 3 jouent un rôle essentiel pour les sportifs. En effet, les acides gras oméga 3 sont connus pour prévenir les inflammations des muscles et des articulations.
Cependant, les végétaliens manquent souvent d’acides gras oméga 3 dans leur alimentation. Il s’agit notamment de l’acide alpha-linolénique (ALA), que l’on trouve dans les graines de lin, les graines de chia, les noix et l’huile de colza.
En fait, l’organisme produit deux autres acides gras à partir de l’acide alpha-linolénique : l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Cependant, seul un faible pourcentage de l’acide alpha-linolénique est converti en EPA et DHA.
Les principales sources de cet acide sont les poissons d’eau froide, les crustacés et les algues. Par conséquent, afin d’éviter une carence, il est conseillé aux végétaliens d’utiliser des compléments alimentaires. Toutefois, il n’est pas nécessaire que ce soit de l’huile de poisson. En effet, il existe toute une gamme de compléments alimentaires à base de plantes produits à partir d’algues.
Aussi, il est important de tenir compte à la fois de la quantité et de la qualité lorsqu’il s’agit de graisse. Environ 30% de vos calories quotidiennes devraient provenir des graisses.
Les huiles végétales, les noix, les graines et les avocats sont des sources végétales de haute qualité pour les sportifs végétaliens.
B) Les micronutriments
La vitamine B12
Comme aucun produit animal n’est consommé dans le cadre d’un régime végétalien strict, il existe un risque de développer une carence en vitamines B12. La vitamine B12 (cobalamine) est produite par des micro-organismes de la flore intestinale. Ce micronutriment ne peut être trouvé que dans la viande et les produits laitiers. Une carence en B12 entraîne des problèmes tels que:
- Fatigue
- Anémie
- Faible concentration
- Faiblesse musculaire
- Lésions nerveuses
Vous pouvez trouver également la vitamine B12 dans le lait d’origine végétale ou dans les céréales. Néanmoins, des études poussées n’ont pas été faites sur la biodisponibilité de la vitamine B12 de ces aliments.
Ainsi, pour être plus sûr, les végétaliens doivent prendre des compléments alimentaires pour un apport optimal en vitamines B12. Il faut en consommer au moins 2 microgrammes par jour.
Le fer
Les hommes devraient consommer 8 mg de fer par jour et les femmes 18 mg. Les aliments d’origine végétale comme les céréales, les légumineuses, les graines et les légumes verts fournissent du fer, souvent même plus que la viande.
Toutefois, le degré d’absorption du fer par notre corps dépend de la forme du fer contenu dans les aliments. En effet, le fer héminique facilement disponible se trouve dans la viande, tandis que les sources végétales ne contiennent que du fer non héminique. Le taux d’absorption du fer non-hémique n’est que de 1 à 15 % environ.
La bonne nouvelle ? Vous pouvez améliorer l’absorption du fer non-héminique grâce à votre alimentation. En effet, si des sources végétales riches en fer sont consommées en combinaison avec de la vitamine C, le fer est mieux absorbé.
Pour cela, essayez les combinaisons d’aliments suivants :
- Flocons d’avoine avec framboises
- Houmous au poivron
- Salade de millet colorée aux oranges
Aussi, les légumes fermentés et les germes augmentent également l’absorption du fer. Faites tout de même attention à la quantité de café et de thé que vous buvez, car ils inhibent l’absorption du fer.
Un dernier point, les athlètes féminines végétaliennes sont plus susceptibles d’être affectées par une carence en fer. L’anémie ferriprive est causée par une faible consommation ou une mauvaise absorption du fer. Et cela entraîne des symptômes tels que la fatigue, l’essoufflement et l’affaiblissement des performances sportives. Ainsi, si vous êtes confronté à ces symptômes ? Consultez votre médecin. Une analyse de sang suffira pour vous donner une image plus claire.
Le zinc
Le zinc est important pour la croissance et la régénération des cellules, ainsi que pour le métabolisme des protéines. C’est pourquoi les sportifs en requièrent davantage dans leur alimentation. De ce fait, le zinc a un effet positif sur les performances athlétiques.
Tout comme le fer, le zinc d’origine végétale n’est pas aussi bien absorbé que celui d’origine animale. C’est pourquoi les végétaliens doivent veiller tout particulièrement à consommer suffisamment d’oligo-éléments. L’apport quotidien recommandé se situe entre 7 mg pour les femmes et 10 mg pour les hommes. Les végétaliens devraient consommer encore plus que cela.
On trouve du zinc dans :
- L’avoine
- Les haricots
- Les noix
- Les graines
- La levure nutritionnelle
Le calcium
Le calcium est un minéral essentiel, et en termes de volume il est même le plus important dans notre corps. En effet, presque 100 % du calcium de notre corps se trouve dans nos os et nos dents. Ce micronutriment est également un élément important dans la coagulation du sang.
Toutefois, le calcium ne peut faire son travail dans l’organisme que s’il y a suffisamment de vitamines D disponibles. En fait, cette vitamine favorise l’absorption du calcium de l’intestin dans le sang, régule le métabolisme du calcium et est nécessaire à la croissance des os.
C’est pourquoi il est particulièrement important pour les athlètes végétaliens de passer suffisamment de temps à l’extérieur, à l’air libre et au soleil. En effet, la vitamine B est notamment synthétisée par l’action des rayons UV du soleil. Et durant l’hiver il suffira juste d’utiliser des compléments alimentaires.
L’apport quotidien recommandé en calcium pour les adultes est de 1000 mg. Ainsi, si votre apport en calcium n’est pas suffisante à long terme, vous subirez une perte osseuse. Ce qui peut entraîner facilement des fractures.
Les sources végétales riches en calcium sont les suivantes :
- Haricots rouges
- Brocoli
- Laitue
- Amandes
- Sésame
- Lait de soja enrichi
- Jus de fruits fortifiés
Il est important que vous sachiez que les épinards et la roquette fournissent beaucoup de calcium. Néanmoins, ils contiennent de l’acide oxalique, qui en diminue l’absorption.
L’iode
Une étude a examiné l’apport alimentaire des végétaliens en Allemagne. Ainsi, les chercheurs ont constaté qu’outre le calcium et la vitamine B12, leurs alimentations ne leur apportaient pas assez d’iode (seulement 40 % de l’apport recommandé).
Cet oligo-élément est utilisé par l’organisme pour produire deux hormones thyroïdiennes : la thyroxine et la triiodothyronine. Ces hormones contrôlent de nombreux processus dans l’organisme, tels que la croissance, le remplacement des os, le développement du cerveau et le métabolisme.
La société allemande de nutrition (DGE) recommande une dose journalière de 200 mg par jour.
Les algues marines sont une bonne source végétale d’iode. On trouve également ce micronutriment dans les pommes de terre, les canneberges et le sel iodé.
Un résumé des aliments végétaliens qui dynamisent vos séances d’entrainement
Voici un résumé général des nutriments et des aliments qui seront bénéfiques pour les sportifs végétaliens :
- Protéines : légumineuses, céréales, tofu, quinoa, noix, graines, légumes
- Acides gras oméga 3 : graines de lin, graines de chia, graines de chanvre, noix, algues
- Vitamine B12 : levure nutritionnelle
- Fer : légumineuses, céréales, noix, graines, légumes verts
- Zinc : haricots, noix, graines, avoine, levure nutritionnelle
- Calcium : chou frisé, brocoli, bok choi, haricots, amandes, graines de sésame
- Lait et jus de fruits enrichis à base de plantes
- Iode : algues, pommes de terre, haricots blancs, canneberges, sel iodé
Le régime végétalien pour booster ses performances pour conclure
En gros, le régime végétalien est parfait pour booster ses performances sportives. Encore faudrait-il faire les bons choix et connaitre les bonnes combinaisons alimentaires afin de bénéficier des nutriments essentiels.
N’ayez pas peur de la concurrence et n’hésitez pas à partager cet article afin que vos amis sportifs végétaliens arrivent à booster leurs performances eux aussi !
Questions Fréquentes
Est-il possible d’avoir une alimentation végétalienne et de pratiquer le sport de manière efficace ?
Oui, il est tout à fait possible d’avoir une alimentation végétalienne et de pratiquer le sport de manière efficace en veillant à obtenir les nutriments nécessaires.
Est-ce que les athlètes végétaliens peuvent obtenir suffisamment de protéines pour soutenir leurs performances sportives ?
Oui, les athlètes végétaliens peuvent obtenir suffisamment de protéines en incluant des sources végétales telles que les légumineuses, les grains entiers, le soja, les noix et les graines dans leur alimentation.
Quels sont les avantages d’un régime végétalien pour les sportifs ?
Un régime végétalien peut offrir des avantages tels qu’une consommation élevée de fibres, une réduction de l’inflammation, une meilleure récupération musculaire et une santé globale améliorée.
Est-ce que les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent obtenir suffisamment d’énergie pour soutenir leurs entraînements ?
Oui, les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent obtenir suffisamment d’énergie en consommant des aliments riches en glucides tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes et les tubercules.
Faut-il prendre des suppléments en suivant un régime végétalien en tant qu’athlète ?
En général, il est possible d’obtenir tous les nutriments nécessaires à partir d’une alimentation végétalienne équilibrée, mais certains athlètes peuvent choisir de prendre des suppléments tels que la vitamine B12, la vitamine D et les oméga-3 pour s’assurer d’une couverture adéquate.
Comment s’assurer d’obtenir suffisamment de fer dans un régime végétalien en tant qu’athlète ?
Les athlètes végétaliens peuvent obtenir suffisamment de fer en incluant des sources végétales riches en fer telles que les légumes verts à feuilles, les légumineuses, les grains entiers et les fruits secs dans leur alimentation.
Est-ce que les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent développer leur masse musculaire ?
Oui, les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent développer leur masse musculaire en veillant à consommer des quantités adéquates de protéines végétales et à s’engager dans un programme d’entraînement approprié.
Quels sont les défis auxquels les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent être confrontés ?
Les défis auxquels les athlètes qui suivent un régime végétalien peuvent être confrontés incluent la planification des repas, l’obtention de suffisamment de nutriments spécifiques tels que la vitamine B12, le fer et le calcium, ainsi que la sensibilisation à leurs besoins nutritionnels individuels.
Comment optimiser les performances sportives en suivant un régime végétalien ?
Pour optimiser les performances sportives en suivant un régime végétalien, il est important de s’assurer d’une alimentation équilibrée, variée et riche en nutriments essentiels tels que les protéines, les glucides, les graisses saines, les vitamines et les minéraux.
Existe-t-il des exemples d’athlètes célèbres qui suivent un régime végétalien ?
Oui, de nombreux athlètes célèbres suivent un régime végétalien, notamment des joueurs de football américain, des coureurs, des cyclistes et des haltérophiles. Des noms tels que Lewis Hamilton, Novak Djokovic et Serena Williams sont quelques exemples d’athlètes végétaliens.
Quelles sont les ressources disponibles pour aider les athlètes végétaliens à planifier leurs repas et à atteindre leurs objectifs nutritionnels ?
Il existe de nombreuses ressources disponibles, telles que des livres de recettes végétaliennes pour les athlètes, des applications mobiles de suivi nutritionnel et des sites web spécialisés dans la nutrition sportive végétalienne, qui peuvent aider les athlètes à planifier leurs repas et à atteindre leurs objectifs nutritionnels.
Est-il recommandé de consulter un professionnel de la nutrition avant de suivre un régime végétalien en tant qu’athlète ?
Oui, il est recommandé de consulter un professionnel de la nutrition ou un diététicien spécialisé dans la nutrition sportive avant de suivre un régime végétalien en tant qu’athlète, afin d’obtenir des conseils personnalisés et de s’assurer d’une alimentation équilibrée et adaptée à ses besoins spécifiques.
Est-ce que le régime végétalien convient à tous les types de sports ?
Oui, le régime végétalien peut être adapté à tous les types de sports, qu’il s’agisse de sports d’endurance, de sports de force, de sports d’équipe ou d’autres disciplines. L’important est de s’assurer d’une alimentation équilibrée répondant aux besoins spécifiques de chaque sportif.
Est-ce que le régime végétalien peut aider à la récupération après l’exercice physique ?
Oui, le régime végétalien peut favoriser la récupération après l’exercice physique en fournissant des nutriments anti-inflammatoires, des antioxydants et des protéines végétales pour aider à réduire l’inflammation et favoriser la réparation musculaire.
Est-ce que le régime végétalien peut contribuer à la performance sportive à long terme ?
Oui, un régime végétalien bien planifié et équilibré peut contribuer à une performance sportive optimale à long terme en fournissant les nutriments essentiels nécessaires à la santé, à l’énergie et à la récupération musculaire.
Comment faire baisser la glycémie de son organisme ?
Une glycémie constamment élevée peut être à l’origine de nombreuses complications de santé qui peuvent déboucher sur la mort. D’où, l’importance de s’y attaquer le plus tôt possible. Mais comment faire pour faire baisser la glycémie de manière naturelle et durable ?
Vous aurez donc dans cet article une vision d’ensemble sur la glycémie, son mécanisme, et les méthodes pour la réguler de manière naturelle et saine.
Le glucose, c’est quoi ?
Le glucose vient du mot grec qui signifie « sucré ». Ainsi, c’est un type de sucre que vous obtenez des aliments que vous mangez, et que votre corps utilise comme source d’énergie. Lorsqu’il circule dans le sang pour atteindre les cellules, on l’appelle glucose sanguin ou sucre sanguin.
L’insuline est une hormone qui fait passer le glucose du sang aux cellules pour en tirer de l’énergie et le stocker. Les personnes diabétiques ont un taux de glucose sanguin supérieur à la normale. Soit elles n’ont pas assez d’insuline pour la faire circuler, soit leurs cellules ne répondent pas à l’insuline aussi bien qu’elles le devraient.
Un taux de glucose élevé pendant une longue période peut endommager vos reins, vos yeux et d’autres organes.
Comment votre corps produit du glucose ?
Il provient principalement d’aliments riches en glucides, comme le pain, les pommes de terre et les fruits. Ainsi, pendant que vous mangez, les aliments voyagent dans votre œsophage jusqu’à votre estomac. Ensuite, les acides et les enzymes les décomposent en petits morceaux. Et au cours de ce processus, le glucose est libéré.
Puis, le glucose va dans vos intestins où il est absorbé. De là, il passe dans votre sang et une fois dans le sang, l’insuline aide le glucose à atteindre vos cellules.
Énergie et stockage
Votre corps est conçu pour maintenir constant le niveau de glucose dans votre sang. En effet, les cellules bêta de votre pancréas surveillent votre taux de sucre dans le sang à tout moment. De ce fait, lorsque votre glycémie augmente après un repas, les cellules bêta libèrent de l’insuline dans votre sang. Ainsi, l’insuline agit comme une clé, en débloquant les cellules musculaires, adipeuses et hépatiques pour que le glucose puisse y pénétrer.
La plupart des cellules de votre corps utilisent le glucose ainsi que les acides aminés (les éléments constitutifs des protéines) et les graisses pour produire de l’énergie. Par ailleurs, le glucose est la principale source de carburant de votre cerveau. Les cellules nerveuses et les messagers chimiques qui s’y trouvent en ont besoin pour traiter l’information. Par conséquent, sans lui, votre cerveau ne pourrait pas bien fonctionner.
Une fois que votre corps a utilisé l’énergie dont il a besoin, le glucose restant est stocké en petits paquets appelés glycogène dans le foie et les muscles. Votre corps peut en stocker suffisamment pour vous alimenter pendant environ une journée.
Lorsque vous n’avez pas mangé pendant quelques heures, votre taux de glycémie chute. Par conséquent, votre pancréas cesse de produire de l’insuline. Ainsi, les cellules alpha du pancréas commencent à produire une hormone différente appelée glucagon. Cette hormone signale au foie de décomposer le glycogène stocké et de le retransformer en glucose.
Ce dernier est acheminé dans le sang pour reconstituer les réserves jusqu’à ce que vous puissiez à nouveau manger. Aussi, votre foie peut également fabriquer son propre glucose en utilisant une combinaison de déchets, d’acides aminés et de graisses.
Taux de glycémie et diabète
Votre glycémie augmente normalement après avoir mangé. Il baisse ensuite quelques heures plus tard, lorsque l’insuline fait pénétrer le glucose dans vos cellules. Ainsi, entre les repas, votre glycémie doit être inférieure à 100 milligrammes par décilitre (mg/dl). C’est ce qu’on appelle votre taux de glycémie à jeun. Ainsi, si vous utilisez une méthode comme le fasting pour maigrir, votre glycémie devrait souvent se trouver à 100mg/dl.
Il existe deux types de diabète :
- Le diabète de type 1: votre corps n’a pas assez d’insuline. Le système immunitaire attaque et détruit les cellules bêta du pancréas, où l’insuline est fabriquée.
- Le diabète de type 2: les cellules ne répondent pas à l’insuline comme elles le devraient. Le pancréas doit donc produire de plus en plus d’insuline pour faire passer le glucose dans les cellules. Au bout du compte, le pancréas est endommagé et ne peut plus produire suffisamment d’insuline pour répondre aux besoins de l’organisme.
Sans insuline en quantité suffisante, le glucose ne peut pas pénétrer dans vos cellules. Par conséquent, le taux de glucose dans le sang reste élevé. Un taux supérieur à 200 mg/dl 2 heures après un repas ou supérieur à 125 mg/dl à jeun est un taux de glucose sanguin élevé. On parle dans ce cas d’hyperglycémie.
Un excès de glucose dans le sang pendant une longue période peut endommager les vaisseaux qui transportent le sang riche en oxygène vers vos organes. L’hyperglycémie peut augmenter votre risque de :
- Maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral
- Maladies rénales
- Lésion nerveuse
- Maladie oculaire appelée rétinopathie
Vous voyez ainsi toute l’importance de ne pas avoir une glycémie élevée. Le régime alimentaire et l’activité physique peuvent aider à faire baisser la glycémie dans une fourchette saine et à prévenir ces complications.
Comment faire baisser la glycémie par l’alimentation ?
Vos choix alimentaires sont très importants lorsque vous voulez faire baisser votre glycémie. Toutefois, ne prenez pas ces recommandations comme des règles sacro-saintes que vous ne pouvez pas transgresser. Ainsi, de temps en temps, vous pouvez consommer ces aliments non autorisés de manière modérée. Gardez juste à l’esprit qu’ils ne seront d’aucune aide sur le plan nutritionnel, si vous cherchez à faire baisser votre glycémie.
Amidons et féculents
Il est indéniable que votre corps a besoin de glucides pour fonctionner. Cependant, il serait bon pour votre organisme de faire un choix judicieux. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les conseils suivants.
Les meilleurs choix pour faire baisser la glycémie
- Grains entiers, tels que le riz brun, le gruau, le quinoa, le millet ou l’amarante
- Patate douce cuite au four
- Aliments fabriqués à partir de céréales complètes et sans sucre ajouté (ou très peu)
Les pires choix
- Grains transformés, tels que le riz blanc ou la farine blanche
- Céréales avec peu de grains entiers et beaucoup de sucre
- Le pain blanc
- Frites
- Tortillas frites à la farine blanche
Les légumes pour faire baisser la glycémie
Chargez votre organisme de légumes ! Ainsi, vous obtiendrez des fibres et très peu de graisse ou de sel. En effet, les fibres sont digérées lentement par nos organismes. De ce fait, il y a une libération graduelle et lente du glucose dans le sang. Ce qui à la longue, pourra bien sur faire baisser votre glycémie. Toutefois, n’oubliez pas que les pommes de terre et le maïs comptent comme des glucides.
Les meilleurs choix
- Légumes frais, consommés crus ou légèrement cuits à la vapeur, rôtis ou grillés
- Légumes surgelés nature, légèrement cuits à la vapeur
- Légumes verts comme le chou vert, les épinards et la roquette. La laitue Iceberg n’est pas aussi bonne parce qu’elle est pauvre en nutriments
- Légumes en conserve à faible teneur en sodium ou non salés
Optez de préférence pour les légumes de couleurs suivantes : vert foncé, rouge ou orange (pensez aux carottes ou aux poivrons rouges), blanc (oignons) et même violet (aubergine).
Les pires choix
- Légumes en conserve avec beaucoup de sodium ajouté
- Légumes cuits avec beaucoup de beurre, de fromage ou de sauce
- Cornichons, si vous devez limiter le sodium. Sinon, les cornichons sont acceptables
- Choucroute, pour la même raison que les cornichons. Limitez-la si vous faites de l’hypertension
Fruits
Ils vous donnent des glucides, des vitamines, des minéraux et des fibres. La plupart sont naturellement pauvres en graisses et en sodium. Cependant, ils ont tendance à contenir plus de glucides que les légumes.
Les meilleurs choix
- Fruits frais ;
- Fruits congelés nature ou fruits en conserve sans sucre ajouté
- Confitures ou conserves sans sucre ou à faible teneur en sucre
- Compote de pommes sans sucre ajouté
Les pires choix
- Conserves de fruits au sirop de sucre
- Confitures, gelées et conserves ordinaires (sauf si vous en avez une très petite portion)
- Compote de pommes sucrée
- Cunch aux fruits, boissons aux fruits, boissons aux jus de fruits
Protéines
Concernant les protéines, vous avez un vaste choix. Par exemple, vous pouvez consommer du bœuf, du poulet, du poisson, du porc, de la dinde, des fruits de mer, des haricots, du fromage, des œufs, des noix et du tofu.
Les meilleurs choix
- Protéines végétales telles que les haricots, les noix, les graines ou le tofu
- Poissons et fruits de mer
- Poulet et autres volailles (choisissez la viande de poitrine si possible)
- Oeufs et produits laitiers allégés
Quelques petits conseils tout de même. Si vous mangez de la viande, veillez à ce qu’elle soit pauvre en graisses. Enlevez la peau des volailles. Essayez d’inclure des protéines végétales provenant de haricots, de noix ou de tofu, même si vous n’êtes pas végétarien ou végétalien. Vous obtiendrez ainsi des nutriments et des fibres qui ne se trouvent pas dans les produits d’origine animale.
Les pires choix
- Viandes frites
- Morceaux de viande plus grasse, tels que les côtes
- Lard de porc
- Fromages ordinaires
- Volaille avec peau
- Poissons frits
- Tofu frit
- Haricots préparés avec du lard
Produits laitiers
En ce qui concerne les produits laitiers, optez pour ceux ayant une faible teneur en matières grasses.
Les meilleurs choix
- Lait avec 1% de MG ou lait écrémé
- Yaourt allégé
- Fromage blanc allégé
- Crème aigre allégée ou sans matière grasse
Les pires choix
- Lait entier
- Fromage blanc ordinaire
- Crème aigre ordinaire
- Glace ordinaire
Graisses, huiles et sucreries
Il est vrai que ces aliments sont souvent irrésistibles et qu’on ait tenté de n’en prendre rien que pour goûter. Toutefois, il est facile d’en prendre trop et de prendre du poids, ce qui rend votre objectif de faire baisser votre glycémie difficile.
Les meilleurs choix
- Sources naturelles de graisses végétales, telles que les noix, les graines ou les avocats (riches en calories, donc petites portions)
- Aliments qui vous apportent des acides gras oméga-3, comme le saumon, le thon ou le maquereau
- Huiles végétales, telles que les huiles de canola, de pépins de raisin ou d’olive
Les pires choix
- Tout ce qui contient des acides gras trans. En effet, ils sont mauvais pour le cœur. Ainsi, vérifiez la liste des ingrédients. Pour tout ce qui est « partiellement hydrogéné », il faut absolument proscrire même si l’étiquette indique 0 gramme de gras trans
- De grosses portions de graisses saturées, qui proviennent principalement de produits animaliers mais qui se trouvent aussi dans l’huile de coco et l’huile de palme. Demandez à votre médecin quelle devrait être votre limite, surtout si vous souffrez d’une maladie cardiaque ou de diabète.
Boissons
Lorsque vous buvez votre boisson préférée, il se peut que vous ingériez plus de calories, de sucre, de sel ou de graisse que ce que vous aviez prévu. Lisez les étiquettes pour savoir ce qu’il y a dans une portion.
Les meilleurs choix
- Eau non aromatisée ou eau gazeuse aromatisée
- Thé non sucré avec ou sans citron
- Café, noir additionné de lait écrémé et d’un substitut sain au sucre blanc
Les pires choix
- Sodas
- Bière ordinaire, boissons mixtes fruitées, vins
- Thé sucré
- Café avec sucre et crème
- Cafés aromatisés et boissons chocolatées
- Boissons énergétiques
Comment faire baisser la glycémie grâce à l’activité physique ?
Que vous ayez 45 ou 95 ans, vous pouvez toujours bénéficier des bienfaits du sport. Tout d’abord, cela vous fait simplement du bien de bouger. De plus, en devenant plus actif, vous pouvez également faire baisser votre glycémie.
Pour ce faire, vous n’avez pas besoin de courir un marathon. En effet, de simples activités que vous pouvez faire facilement tous les jours vous aideront. On parle ici d’activités telles que marcher, nager ou jouer avec ses petits-enfants ou ses enfants.
Vous pouvez suivre ces 4 étapes pour commencer à faire baisser votre glycémie.
Étape 1 : élaborez un plan
Si vous venez de commencer, demandez à votre médecin quel exercice vous convient le mieux. Ensuite, pensez à ce qui vous plaira le plus. Vous aurez plus de chances de pratiquer sur le long terme des activités que vous aimez. Toutefois, voici quelques suggestions :
- Marchez à l’air libre ou sur une piste, dans un centre commercial, etc
- Suivez un cours de danse
- Faites du vélo à l’extérieur ou faites du vélo stationnaire
- Nagez ou essayez l’aquagym
- Faites des étirements
- Essayez le yoga ou le tai-chi
- Jouez au tennis
- Suivez des cours d’aérobic ou de fitness
- Faites des travaux ménagers ou du jardinage
- Essayez l’entraînement à la résistance avec des poids légers ou des élastiques
Si plus d’une de ces propositions vous séduit, allez-y ! En fait, combiner du cardio, comme la marche ou la natation, avec des étirements ou des mouvements d’équilibre permet d’obtenir de meilleurs résultats. En gros, toutes ces activités pourront vous aider à faire baisser votre taux de glycémie.
Comment l’activité physique fait baisser votre glycémie ?
Lorsque vous faites un exercice modéré, comme la marche, cela fait battre votre cœur un peu plus vite et vous respirez un peu plus fort. Par conséquent, vos muscles utilisent plus de glucose, le sucre. À la longue, cela peut faire baisser votre taux de glycémie. Aussi, l’insuline de votre organisme aura un meilleur fonctionnement. Pour finir, vous bénéficierez de ces bienfaits plusieurs heures après votre promenade ou votre entraînement.
Gardez à l’esprit que vous n’avez pas besoin d’en faire trop. En fait, un exercice physique intense peut parfois faire augmenter temporairement le taux de glycémie après l’arrêt de l’exercice. En effet, un exercice très intense peut amener l’organisme à produire plus d’hormone de stress. Ce qui peut entraîner une augmentation du taux de sucre dans le sang.
Étape 2 : établir un calendrier
Le meilleur moment pour faire de l’exercice pourrait être après un repas (un peu après la digestion bien sûr). Toutefois, demandez à votre médecin quel est le moment de la journée qui vous convient le mieux. Pour rester motivé, vous pouvez demander à un ami ou à un membre de votre famille de vous accompagner. De ce fait, vous serez moins enclin à rater un exercice lorsque vous devez le faire avec quelqu’un. En plus, la compagnie peut rendre la sortie plus amusante.
Étape 3 : préparez-vous
- Portez des chaussures bien ajustées et confortables et des chaussettes en coton qui ne frottent pas. En effet, des chaussures adaptées peuvent prévenir les ampoules qui pourraient se transformer en graves infections pour certaines personnes atteintes de diabète ;
- Vérifiez votre glycémie avant une marche rapide ou une séance d’entraînement. S’il est inférieur à 100, consultez votre médecin pour savoir si vous devez d’abord prendre une collation. Emportez une collation ou des comprimés de glucose au cas où votre taux de glycémie serait trop bas ;
- Buvez beaucoup d’eau avant, pendant et après votre séance d’entraînement ;
Étape 4 : foncez !
Commencez à faire de l’exercice quelques jours par semaine et progressez lentement à partir de là. Essayez de faire une marche de 10 minutes trois jours par semaine. Les deux autres jours, faites des étirements de 5 minutes. Ensuite, ajoutez progressivement 5 ou 10 minutes d’exercice supplémentaire chaque jour. Pour la plupart des gens, un objectif sain est de faire 30 minutes d’exercice modéré par jour. Par exemple, vous pouvez opter pour une marche de 30 min quotidienne chaque matin ou soir.
À chaque fois que vous faites de l’exercice, notez la durée de votre entraînement et votre taux de glycémie avant et après. Par conséquent, vous verrez comment l’exercice améliore votre glycémie.
Au début, prenez votre temps et écoutez votre corps. Ajoutez plus de temps à votre activité ou augmentez un peu votre rythme. Vous pourriez être surpris de ce que vous pouvez faire et du plaisir que vous allez prendre à faire du sport.
Faire baisser sa glycémie pour finir
En gros, le meilleur moyen pour faire baisser votre glycémie est de combiner une alimentation saine et une activité physique régulière et modérée. Gardez à l’esprit que le plus important est le résultat sur le long terme. Par conséquent, évitez au maximum toute méthode qui vous promet des résultats très vite. En effet, ces résultats ne sont généralement pas durables.
Si vous connaissez d’autres méthodes pour faire baisser la glycémie, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires.
Questions Fréquentes
Qu’est-ce que la glycémie ?
La glycémie fait référence à la concentration de glucose (sucre) dans le sang, qui est régulée par l’organisme.
Pourquoi est-il important de maintenir une glycémie équilibrée ?
Maintenir une glycémie équilibrée est important pour la santé car des niveaux élevés ou bas de sucre dans le sang peuvent entraîner des problèmes de santé tels que le diabète ou l’hypoglycémie.
Quels sont les aliments à éviter pour faire baisser la glycémie ?
Il est recommandé d’éviter les aliments riches en sucre ajouté, les boissons sucrées, les aliments transformés et raffinés, ainsi que les féculents et céréales à indice glycémique élevé.
Quels sont les aliments recommandés pour faire baisser la glycémie ?
Les aliments recommandés pour faire baisser la glycémie comprennent les légumes non féculents, les fruits à faible teneur en sucre, les protéines maigres, les graisses saines et les grains entiers.
Est-ce que l’exercice physique aide à faire baisser la glycémie ?
Oui, l’exercice physique régulier peut aider à faire baisser la glycémie en augmentant la sensibilité à l’insuline et en favorisant l’utilisation du glucose par les cellules.
Comment les fibres alimentaires peuvent-elles aider à faire baisser la glycémie ?Comment les fibres alimentaires peuvent-elles aider à faire baisser la glycémie ?
Les fibres alimentaires, en particulier les fibres solubles, peuvent ralentir l’absorption du glucose dans le sang, ce qui contribue à maintenir une glycémie stable.
Est-ce que la perte de poids peut aider à faire baisser la glycémie ?
Oui, la perte de poids chez les personnes en surpoids ou obèses peut aider à faire baisser la glycémie en améliorant la sensibilité à l’insuline.
Est-ce que le stress peut affecter la glycémie ?
Oui, le stress peut augmenter la glycémie en libérant des hormones qui augmentent la production de glucose par le foie. Il est important de gérer le stress pour maintenir une glycémie équilibrée.
Est-ce que la consommation d’alcool peut affecter la glycémie ?
Oui, la consommation excessive d’alcool peut perturber la régulation de la glycémie. Il est important de consommer de l’alcool avec modération et de surveiller sa glycémie si l’on est diabétique.
Est-ce que consulter un professionnel de la santé est recommandé pour faire baisser la glycémie ?
Oui, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, comme un médecin ou un nutritionniste, pour obtenir des conseils personnalisés sur la gestion de la glycémie et sur les ajustements nécessaires au régime alimentaire et au mode de vie.
Quelle est la nutrition CrossFit optimale ?
Félicitations ! Si vous êtes là, c’est que vous avez enfin décidé de prendre le taureau par les cornes et de démarrer un programme de crossfit. Seulement, pour que votre programme fonctionne, vous devez adopter un bon plan d’alimentation. Quelle est la nutrition crossfit idéale ?
Vous aurez dans cet article une vue à 360° de la nutrition optimale pour exceller en crossfit.
Qu’est-ce que le CrossFit ?
Le crossfit est un programme de remise en forme, créé aux États-Unis, par Greg Glassman. Plus précisément, c’est une marque déposée et fondée avec Lauren Jenai dans les années 2000.
Ainsi, le programme crossfit, plus qu’un sport de remise en forme, est une philosophie de l’exercice physique. Techniquement, il incorpore des éléments d’entraînement par intervalles de haute intensité.
Ainsi, il est constitué de plusieurs types d’exercices physiques : exercices physiques de gymnastique, d’haltérophilie, de force athlétique, et de sport d’endurance.
La majorité des adeptes du crossfit le pratiquent dans des gymnases affiliés dont la moitié se trouve aux USA. Toutefois, dans les années 2000, ils décidèrent de rendre le programme accessible à tous. Ainsi, les individus ont accès aux plans quotidiens d’entrainement appelés « WOD ». Ce dernier signifie en anglais « work out of the day » ou entrainement du jour.
Les opposants du programme crossfit le porte responsable de la cause de blessures inutiles. Aussi, ils disent, qu’il favorise la rhabdomyolyse à l’effort, une possible rupture musculaire mortelle due à un effort extrême.
Qu’est-ce que le plan de nutrition crossfit ?
En gros, le plan de nutrition crossfit est axé sur la consommation de :
- Viande
- Légumes
- Noix et graines
- Fruits
Aussi, celui-ci recommande la consommation de peu d’amidon, et interdit le sucre. Toutefois, gardez à l’esprit que l’objectif général, est de maintenir la consommation de ces aliments à des niveaux qui soutiennent l’exercice.
Par ailleurs, les pionniers du crossfit se sont appuyés sur 2 régimes afin d’élaborer les fondements du plan nutrition crossfit. Il s’agit du régime Paléo et du régime Zone.
Le régime paléo
Le régime Paléo vous permet de manger essentiellement des aliments que nos ancêtres mangeaient. Une des règles d’or de ce régime est la suivante : 2/3 d’aliments provenant de plantes et 1/3 d’aliment d’origine animale.
Ainsi, son objectif premier est de vous faire revenir à une alimentation naturelle. De ce fait, plus l’aliment est proche de son état naturel, plus il est recommandé par ce régime. Vous l’aurez donc compris, la consommation d’aliments sucrés et transformés est fortement déconseillées.
Le régime Paléo encourage à consommer des :
- Viandes maigres
- Fruits de mer
- Légumes frais
- Fruits frais
- Graisses saines
- Noix et graines
Vous pouvez toutefois trouver certains dérivés de ce régime alimentaire qui comprennent des glucides sains. Mais dans l’ensemble, tout aliment qu’un homme des cavernes ne pouvait consommer vous est interdit.
Le régime Zone
De l’autre côté, il y a le régime Zone, développé par Barry Sears, il y a plus de 30 ans.
Le concept premier de ce régime est le contrôle de la glycémie et la minimisation de l’inflammation. Cela a pour conséquence, une diminution de la sensation de faim ainsi qu’une réduction de certaines maladies chroniques.
Par exemple, il s’agit des maladies telles que l’obésité, les maladies cardiaques, et le diabète de type 2. Aussi, la récupération après l’entrainement est favorisée par la diminution de l’inflammation.
Bien que très similaire au régime Paleo, le régime Zone est plus précis. En fait, il recommande de suivre votre consommation calorique en grammes de protéines, de graisses et de glucides. Puis, il vous sera demandé de classer ces mesures en « blocs ».
Par ailleurs, la règle d’or de ce régime réside dans le respect des proportions suivantes :
Ainsi, pour un bon plan nutrition crossfit, vous devez adhérer soit au régime Paleo, soit au régime Zone, ou à une combinaison des 2.
Toutefois, le site web officiel crossfit vous recommande d’essayer le régime Zone pendant quatre semaines. Ensuite, vous pouvez le modifier en fonction de vos besoins.
En outre, vous pouvez modifier votre régime alimentaire pour l’adapter à un mode de vie végétarien ou végétalien.
Des bases référentes pour un plan nutrition crossfit
Le plan nutrition crossfit, qui tend vers le régime Zone, préconise le respect de la règle 40/30/30.
Aussi, dans l’optique de vous faciliter la tâche et d’assurer un apport en macronutriments, les quantités d’aliments sont classés en bloc de macronutriment.
Qu’est-ce qu’un bloc dans la nutrition crossfit ?
Un bloc est une mesure de la quantité de macronutriments. De ce fait, nous avons ces équivalences suivantes :
- 1 bloc de glucides = 9 g de glucides (sans les fibres)
- 1 bloc de protéines = 7 g de protéines
- 1 bloc de graisse = 1,5 g de graisse
De combien de blocs avons-nous besoin ?
Les besoins quotidiens en blocs sont spécifiques à chacun. En effet, ils varient en fonction de facteurs tels que votre âge, votre niveau d’activité, ou votre sexe.
Par exemple, une femme de taille moyenne a besoin de 11 blocs par jour de chaque macronutriment. En revanche, un homme de taille moyenne a besoin de 14 blocs.
Par ailleurs, voici un site qui vous donne la répartition de quelques aliments populaires en blocs.
Une fois que vous connaissez vos besoins quotidiens en blocs, divisez-les de manière égale en repas et en collations. Cela permettra de vous assurer qu’ils contiennent un équilibre entre les macronutriments.
Vous pouvez utiliser les références suivantes. Une femme de taille moyenne a besoin, à chaque repas, et pour chaque macronutriment, de 3 blocs. En revanche, ce sera 4 blocs par macronutriment pour un homme de taille moyenne. N’oubliez pas d’y inclure 1 ou 2 blocs en plus pour votre collation d’après-midi.
Afin de vous mettre dans une situation contextuelle, prenons une femme qui a besoin de 11 blocs par jour. Elle pourrait donc répartir les blocs, pour chaque macronutriment, de la manière suivante :
- Petit déjeuner : 3 blocs
- Déjeuner : 3 blocs
- Collation : 1 bloc
- Diner : 3 blocs
- Collation : 1 bloc
Exemples concrets de traduction de bloc en aliment
Prenons toujours le cas de cette femme qui a besoin de 3 blocs de chaque macro au déjeuner.
Un rapide coup d’œil à un tableau de conversion vous montre que 50 g de lentilles cuits constituent 1 bloc de glucide. Ainsi, pour combler les 3 blocs requis, elle devra en consommer 150 g.
De même, 1 œuf entier constitue 1 bloc de protéine. Il faudra donc 3 œufs pour couvrir les 3 blocs de protéines.
Enfin, 3 amandes comptent pour 1 bloc de graisse. Par conséquent, manger 9 amandes vous donnera 3 blocs.
Les lignes directrices de la diète Zone recommandées par le plan de nutrition crossfit préconisent d’utiliser la main comme unité de mesure.
Ça parait compliqué, mais c’est assez simple. Par exemple, pour les protéines, prenez une quantité ayant la taille et l’épaisseur de la paume de votre main. Pour ce qui est des légumes, prenez une quantité ayant le volume de votre poing. Enfin, pour les graisses, prenez une quantité ayant le volume de votre pouce.
En outre, en utilisant cette méthode régulièrement, vous serez habitué à trouver les bonnes quantités par simple coup d’œil.
Les bienfaits d’une alimentation crossfit
La consommation de glucides à faible indice glycémique est connue pour augmenter les réserves de glucose (glycogène) dans les muscles. De ce fait, ce plan a les mêmes effets bénéfiques que le régime Montignac.
Ainsi, ses recommandations glucidiques pourraient être utiles pour prévenir les maladies chroniques, telles que l’obésité, les maladies cardiaques et le diabète.
Des chercheurs ont mené une étude sur un groupe de 30 individus atteints de diabète de type 2. Pendant 6 mois, ces individus ont suivi le régime Zone et ont pris 2,4 g d’oméga 3 par jour. Les résultats ont montré que la glycémie de ces personnes avait diminué de 11 %, le tour de taille de 3 %, et le taux d’inflammation de 51 %.
Enfin, l’accent mis sur la consommation de protéines à chaque repas et collation est un avantage majeur. En effet, qui connaît tout sur les protéines, sait qu’elles sont essentielles pour réparer les muscles et soutenir la croissance.
Les inconvénients de l’alimentation crossfit
Certains aspects des recommandations de la nutrition crossfit semblent être assez préoccupants.
En premier lieu, les opposants à ce régime, pointent du doigt le niveau relativement faible de glucides consommés. D’autant plus que, l’entrainement crossfit se fait par l’enchainement de plusieurs exercices de hautes intensités. Mais, des études sont nécessaires pour approfondir cet argument.
D’ailleurs, une étude de 9 jours a été menée auprès de 18 athlètes. Parmi eux, il y avait ceux qui prenaient 3,13 g de glucides par kg de poids corporel, et les autres qui en prenaient 8. Ils ont effectué le même nombre de répétitions dans une même séance physique de crossfit.
Cette étude montre donc qu’au moins sur le court terme, la faible consommation de glucides n’affecte pas les performances.
Deuxièmement, la nutrition crossfit engendre un fort apport en protéines. Ainsi, si vous avez un problème tel qu’une maladie rénale, ce régime vous sera fortement déconseillé.
Et pour finir, il y a la limitation stricte des graisses saturées.
Les recherches montrent de plus en plus que toutes les graisses saturées ne sont pas les mêmes. En effet, certaines graisses saturées, comme celles contenues dans les produits laitiers, peuvent avoir un effet positif sur la santé.
Aliments permis par le régime crossfit
Pour un bon plan nutrition crossfit, les aliments ayant un faible IG et étant pauvres en graisses saturées, représentent les meilleurs choix. Ainsi, plus ces 2 critères augmentent, moins l’aliment est recommandé.
Pour vous faciliter la tâche, voici une liste non-exhaustive représentant les meilleurs aliments et leurs quantités pour 1 bloc de chaque macronutriment.
Fruit Équivalent d’1 bloc de fruits Pomme 92 g Myrtilles 74 g Pamplemousse Moitié (123 g) Orange Moitié d’une orange moyenne (65 g) Poire Moitié d’1 moyenne (89 g) Fraises 166 g Légumes Équivalent d’1 bloc de glucides Tomate 270 g de tomate hachée Laitue romaine 470 g de laitue hachée Haricots verts 187 g de haricots cuits Poivrons 184 g ou 2 poivrons Asperges 180 g ou 12 tiges cuites Brocoli 230 g Protéines Équivalent d’1 bloc de protéines Tofu 56 g Saumon 42 g de saumon cuit Fromage blanc ¼ de tasse ou 56 g Cabillaud 42 g Blanc de poulet 28 g Bœuf bio 28 g de bœuf nourri à l’herbe Lipides Équivalent d’1 bloc de lipides Avocat 15 g ou 1 cuillère à soupe Beurre d’amande 2,6 g ou 1 cuillère à café Amandes 3,6 g ou 3 amandes Huile d’olive 1,5 g ou le tiers d’1 cuillère à café Guacamole 15 g ou 1 cuillère à soupe Aussi, il est souvent recommandé d’y ajouter des compléments en acides oméga 3 afin de réduire l’inflammation.
Les aliments à éviter
Théoriquement, aucun aliment n’est interdit dans le cadre de la nutrition crossfit. Toutefois, il serait préférable d’éviter certains aliments notamment :
- Les jus de fruits : que ce soient les jus nature et les jus synthétisés ;
- Les fruits ayant une haute teneur en sucre tels que les dattes, les bananes, les mangues, les raisins secs, etc. ;
- L*Les légumes féculents tels que les patates douces, les pommes de terre, les courges, le maïs, etc. ;
- Les aliments à base de céréales : pain, crackers, pâtes, crêpes, etc. Notamment tout ce qui est fait avec de la farine blanche ;
- Les desserts et sucreries : gâteaux, bonbons, glace, etc. ;
- Les boissons sucrées telles que les boissons gazeuses ou énergisantes.
Une petite portion de ces aliments consomme l’ensemble des blocs de glucides qui vous sont alloués. Il est donc primordial de les consommer rarement.
Que retenir du programme de nutrition crossfit ?
Le plan de nutrition crossfit recommande le régime Zone comme régime alimentaire. Ce dernier favorise un équilibre entre protéines maigres, légumes non-amylacés, noix, graines et fruits à faible indice glycémique tout en limitant l’apport en amidon et en sucre raffiné.
Les avantages de ce régime sont la diminution du sentiment de faim, la réduction de la glycémie et de l’inflammation. Aussi, vous pouvez le façonner à votre manière afin de l’adapter à vos besoins spécifiques.
Des études plus poussées devront être menées afin d’en juger l’impact sur les performances physiques.
Contribuez à faire bénéficier au plus grand nombre ces conseils sur la nutrition crossfit en partageant cet article.
Questions Fréquentes
Qu’est-ce que le CrossFit ?
Le CrossFit est un programme d’entraînement qui combine différents types d’exercices tels que la gymnastique, l’haltérophilie et le cardio-training.
Pourquoi la nutrition est-elle importante pour le CrossFit ?
La nutrition est importante pour le CrossFit car elle peut aider à améliorer les performances, accélérer la récupération et prévenir les blessures.
Quels sont les principes de base de la nutrition CrossFit ?
Les principes de base de la nutrition CrossFit incluent une alimentation équilibrée, la consommation de protéines de haute qualité, l’hydratation adéquate et la consommation de glucides complexes.
Quels sont les aliments recommandés pour la nutrition CrossFit ?
Les aliments recommandés pour la nutrition CrossFit comprennent les protéines de haute qualité telles que les viandes maigres, le poisson, les œufs et les légumineuses, les glucides complexes tels que les fruits, les légumes et les céréales complètes, ainsi que les graisses saines telles que les noix, les graines et les avocats.
Quels sont les aliments à éviter pour la nutrition CrossFit ?
Les aliments à éviter pour la nutrition CrossFit comprennent les aliments transformés riches en sucre et en gras, ainsi que les aliments frits et les boissons gazeuses.
Comment peut-on optimiser la nutrition pour les entraînements de CrossFit ?
On peut optimiser la nutrition pour les entraînements de CrossFit en consommant des glucides complexes avant l’entraînement, en hydratant régulièrement et en consommant des protéines de haute qualité après l’entraînement.
Faut-il prendre des suppléments nutritionnels pour le CrossFit ?
Les suppléments nutritionnels ne sont pas nécessaires pour le CrossFit, mais certains peuvent aider à améliorer les performances et la récupération, tels que les protéines en poudre, la créatine et les BCAA.
Comment peut-on planifier un régime alimentaire pour le CrossFit ?
On peut planifier un régime alimentaire pour le CrossFit en tenant compte des besoins en calories, en macronutriments et en micronutriments, ainsi que des préférences alimentaires personnelles.
Faut-il consulter un professionnel de la nutrition pour optimiser sa nutrition pour le CrossFit ?
Il est recommandé de consulter un professionnel de la nutrition pour optimiser sa nutrition pour le CrossFit, en particulier pour les personnes ayant des objectifs spécifiques ou des restrictions alimentaires.
Est-ce que la nutrition est la seule considération importante pour le CrossFit ?
Non, la nutrition n’est pas la seule considération importante pour le CrossFit. Il est également important de se reposer adéquatement, de s’échauffer correctement et de progresser lentement et régulièrement dans les entraînements.